On s'connait pas tant que ça

Marylène Gendron: connecter malgré l'insécurité

Episode Summary

Humoriste, chroniqueuse et animatrice, Marylène Gendron se confie sur ses parcours professionnel et personnel dans un épisode à la fois drôle, introspectif et authentique. On explore avec elle ses réflexions sur la trentaine, ses rêves de carrière, ses voyages en solo, ses habitudes de vie et son rapport aux commentaires en ligne. Au programme: - La vision de Marylène sur son parcours et l'évolution du podcast - Ses rêves de carrière alternatifs et l'idée de devenir psychologue - Anecdotes de voyages en solo et conseils pour en profiter pleinement - Discussions franches sur les réseaux sociaux et les commentaires - Petites confidences sur la vie quotidienne, les chiens et les plaisirs simples 🔔 Abonne-toi pour ne pas manquer les prochains épisodes d’On s’connait pas tant que ça

Episode Notes

Humoriste, chroniqueuse et animatrice, Marylène Gendron se confie sur ses parcours professionnel et personnel dans un épisode à la fois drôle, introspectif et authentique. On explore avec elle ses réflexions sur la trentaine, ses rêves de carrière, ses voyages en solo, ses habitudes de vie et son rapport aux commentaires en ligne. 

Au programme: 

- La vision de Marylène sur son parcours et l'évolution du podcast 

- Ses rêves de carrière alternatifs et l'idée de devenir psychologue 

- Anecdotes de voyages en solo et conseils pour en profiter pleinement

 - Discussions franches sur les réseaux sociaux et les commentaires 

- Petites confidences sur la vie quotidienne, les chiens et les plaisirs simples 

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Pour suivre Marylène Gendron : https://www.instagram.com/marylenegendron 

 

Le podcast est présenté par Simply Spiked. 

Pour plus d'informations: https://www.drinksimplyspiked.com/av?url= 

 

Pour commanditer le podcast: partenariats@studiosf.ca 

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Episode Transcription

(0:02 - 0:35)

Une production du Studio SF T'es plus planifié ou spontané? T'aimes-tu plus prendre un vin ou une douche? Pourquoi te remets-tu souvent en question? Quelle partie de ta vie fonctionne le mieux? Bonjour tout le monde! Bonjour, bienvenue dans un autre épisode d'On se connaît pas tant que ça. Présenté par notre partenaire officiel, Simply Spiked! On vous rappelle, comme à chaque épisode, que c'est fait de 5% d'alcool, donc 18 ans et plus. 5% de jus de fruits.

 

(0:35 - 0:43)

De vrais jus de fruits. On a trois saveurs délicieuses. Limonade, pêche et nouvellement, la limade.

 

(0:43 - 0:47)

Donc lim comme limonade, mais limade. Qui est délicieuse. Moi je pense que je vais boire celle-là aujourd'hui.

 

(0:48 - 1:04)

Toi, tu vas boire la pêche? Ouais, je bois la pêche. Et aujourd'hui, on reçoit... Oh, je pensais que la porte était ouverte et qu'il y avait un problème dans notre intro. Aujourd'hui, on reçoit Marie-Laine Gendron! Bonjour! Je suis très contente d'être ici avec vous.

 

(1:04 - 1:11)

Je suis très contente, je l'ai dit au début. Mais les gens qui écoutent le podcast commencent à le savoir, je suis fan de tout le monde ça y est. Je suis fan de toi et Sam.

 

(1:11 - 1:17)

Je suis tellement contente que tu sois là aujourd'hui. T'as écouté tous les épisodes. J'ai écouté tous, tous, tous les épisodes.

 

(1:17 - 1:23)

Même moi, je n'étais pas dans tous les épisodes. Je t'écoutais. Toute, toute la gang.

 

(1:23 - 1:35)

C'est ça que je disais tantôt quand elle est arrivée. J'avais commencé par écouter les épisodes des invités que je connaissais, qui m'intéressaient le plus. Finalement, j'ai tellement aimé ta personnalité et la personnalité à Sam que c'est juste un bon podcast.

 

(1:35 - 1:46)

C'est tellement bon. Je sais que vous le savez, mais c'est comme un mélange entre humour, légèreté, profondeur, complexe, acceptation. Même si c'est dans les complexes, c'est souvent dans le positif.

 

(1:46 - 1:53)

Moi, je trouve ça vraiment le fun. C'est vraiment... Puis votre relation à toi et Sam est exceptionnelle. C'est vraiment un beau podcast.

 

(1:53 - 2:05)

Puis de reculer, de commencer avec des épisodes plus récents, c'était-tu comme... C'était tout mêlé. Tu choisissais selon les invités. Je te dirais, j'ai peut-être écouté la moitié... Non, un peu plus que la moitié.

 

(2:05 - 2:13)

Le trois-quarts, genre, parce que les invités sont legit tout intéressants. Vous avez vraiment une belle brochette d'invités. Puis il y en a beaucoup que je connaissais.

 

(2:13 - 2:21)

J'ai quand même écouté dans l'ordre. Puis après, il y a peut-être une cinquantaine que je suis revenue dans le passé pour remonter. Est-ce qu'on était plus poche? Sincèrement, non.

 

(2:21 - 2:25)

Pas trop? Zéro. Vraiment pas. On pourrait pas réécouter, on dirait.

 

(2:25 - 2:49)

Puis il y a même des moments où, c'était peut-être pas ça, mais j'étais capable de reconnaître quand un invité vous pose une question puis vous avez déjà répondu à cette question-là avec un certain sujet ou une certaine histoire, un certain complexe. J'aimais m'imaginer, je vous voyais répondre à la question, mais avec un autre. Quelque chose d'autre pour pas vous répéter souvent qui fait quand même du sens, qui reste dans le sujet.

 

(2:50 - 3:01)

Mais c'était même pas redondant. Ça, c'est la crainte qu'on avait quand on a commencé le podcast, justement, qu'on pensait que ça allait durer 20 épisodes parce qu'on était comme une thématique. Mais c'est inépuisable, votre affaire.

 

(3:01 - 3:22)

Finalement, c'est vraiment plus inépuisable qu'on pensait, mais des fois, là, on commence à trouver qu'il y a des sujets qui reviennent après 200, mais c'est vraiment en vague. Des fois, on est comme, ça, ça revient souvent, les mains avoir chaud, les cheveux, des affaires qui reviennent. Mais quand les gens arrivent à quelque chose de tellement personnel, tout de suite, ça apporte cet effet-là.

 

(3:22 - 3:32)

Quand la personne débute le sujet, on est comme, on a déjà parlé, mais dès que c'est personnel, ça ne peut pas se répéter. C'est sa version à elle de son complexe. Je veux dire, c'est comme des tonnes d'amour.

 

(3:32 - 3:35)

Ça ne se répète pas. Quand c'est bon, c'est bon. C'est tellement intime.

 

(3:36 - 3:50)

C'est toutes la même affaire, pourtant. Elles sont toutes différentes. Je trouve que quand... Je crois que pour vous, ça peut se répéter, mais pour nous qui écoutons, moi, c'est quand même la première fois que j'entends Louis-Jean Cormier parler, admettons, je ne sais pas ça, mais de ses mains.

 

(3:50 - 4:01)

Même si j'ai déjà entendu, je trouve ça quand même intéressant de savoir que lui, cette personne-là, que je connais, c'est ses mains qui lui dérangent. Même si je l'ai déjà entendu, je ne le reçois pas de la même façon. Mais nous, on ne le reçoit pas de la même façon aussi.

 

(4:01 - 4:11)

Je ne le sens pas comme une répétition non plus. Vous, est-ce que vous trouvez que vous êtes améliorés depuis que vous avez commencé? Oui, on en parlait ce matin. Je suis vraiment perfectionniste.

 

(4:11 - 4:23)

Aussitôt qu'on a une semaine où il y a un peu moins d'écoute, où il y a une affaire que j'ai ressentie, on essaie vraiment toujours, on se parle à tous les jours pour essayer d'améliorer. Mais oui, je sens vraiment qu'on s'est... Bien, assurément. Surtout qu'on n'avait jamais fait ça.

 

(4:25 - 4:39)

On n'est pas humoriste. C'est rare que nous, on parle, oui, entre amis, mais qu'on reçoit des gens qu'on ne connaît pas nécessairement ou qu'on parle... C'est un peu une performance, un podcast, même si c'est une discussion, c'est un peu une performance. On n'était pas habitués de faire ça.

 

(4:39 - 4:46)

Surtout qu'on vient d'une télé-réalité qui est juste... On vomit 24-7 qu'est-ce qu'on dit, puis c'est des gens qui font du montage. Humblement. On vomit 24-7.

 

(4:47 - 4:58)

Oui, je comprends. T'as fait un peu de télé après quand même. Oui, mais j'ai fait de la télé, j'ai animé des shows, mais de réno, qui reste encore du contenu un peu plus... Aseptisé, un peu déprécié.

 

(4:58 - 5:02)

Tu sais ce que tu vas faire. C'est informatif, je donne des informations. Ce n'est pas nécessairement juste.

 

(5:03 - 5:14)

Mais c'est vrai que ce n'est pas pareil d'être à l'écoute et d'essayer d'être intéressant pendant une longue durée. Pas de coupure. Il y a quand même un bon défi là-dedans, je trouve.

 

(5:14 - 5:21)

Vraiment. On fait ça dans notre quotidien, on fait déjà ça beaucoup dans nos soirées. C'est facile entre nous aussi.

 

(5:22 - 5:32)

C'est plus difficile quand tu reçois une personne que tu ne connais pas. Oui, on a des journées plus stressantes que d'autres. On a une petite béquille, un peu comme vous, où les invités arrivent avec une liste de complexes.

 

(5:33 - 5:47)

Quand un complexe s'est épuisé, toi tu es bonne, tu te dis souvent j'en veux un autre. Tu passes à... Tu peux vraiment, un peu comme nous, quand le sujet est épuisé, on passe à la prochaine question. On peut vraiment être dans le moment présent, écouter, ça c'est terminé, on passe au prochain.

 

(5:47 - 5:59)

C'est ça. On dirait que moi je n'aimais pas au début, je me disais je ne veux pas faire ça, c'est trop plate de ne pas faire la discussion en continu. Mais en même temps, je suis comme pourquoi pas? On ne va pas faire semblant qu'il y a zéro squelette dans cette affaire-là.

 

(5:59 - 6:14)

Ce n'est pas grave, ça peut redevenir naturel une seconde après que tu as lu le truc sur ton papier et qu'on accepte le cadre et le concept. On a toutes des mauvaises journées aussi, des journées qu'on arrive qu'on est moins flamboyant et qu'on est moins expressif. Tout ça fait beaucoup de sens.

 

(6:14 - 6:21)

Mais aujourd'hui, c'est une bonne journée. C'est une très bonne journée. Donc là, Marilyn, comment on fonctionne, c'est qu'on aimerait ça que tu te présentes rapidement.

 

(6:21 - 6:35)

Si tu devais te présenter, qu'est-ce que tu dirais? Faut que je regarde dans le cadre. Qu'est-ce que je dis pour me présenter? Avant, c'était facile, je disais tout le temps je suis humoriste, mais là je fais un peu moins de spectacles. Dernièrement, je fais plus de la radio et beaucoup de chroniques.

 

(6:35 - 6:59)

J'arrive de la radio ce matin à Radio-Cannes. Humoriste, chroniqueuse, j'anime des trucs. C'est pas mal ça, je te dirais, mais la fibre de l'humour est tout le temps présente dans mes affaires.

 

Podcast, parce qu'on dirait que j'ai envie de dire animatrice, mais c'est comme, je ne sais pas Julie Snyder non plus. Ce n'est pas de l'animation. Moi, je pense que c'est la nouvelle animation.

 

(6:59 - 7:04)

C'est ça, peut-être que c'est ça, c'est la nouvelle animation. Oui, je suis la nouvelle animation en fait. C'est ça que je veux vous dire.

 

(7:05 - 7:29)

C'est comme ça que je me présente. Tu viens de où? Je viens de Saint-Jean-sur-Chalieu. J'ai full déménagé dans ma ville, je suis née à Saint-Jean, mais j'ai habité à Chambly et à Varennes.

 

Mes parents étaient séparés et ils habitaient là. J'allais à l'école à Saint-Hilaire en musique. Ah, t'habites là toi.

 

J'habite à Otterburn Park, mais j'adore ça. J'allais à Osiris-le-Duc en concentration musique. Je jouais de la flûte traversière.

 

(7:29 - 7:45)

Pour ceux qui s'intéressent. T'en joues-tu encore des fois? Je sais encore en jouer, parce que c'est 5 ans quand même de ma vie, mais non, je n'ai pas chez nous. T'as pas poursuivi cette passion? Non, mais c'est parce qu'honnêtement, c'est plate à dire, mais c'était vraiment juste parce que c'était l'affaire la plus facile.

 

(7:47 - 8:11)

Toutes mes amies jouaient de la flûte et là, j'étais avec eux, assis dans le cou pour parler. Tes amis jouaient de la flûte déjà? On était les 5 filles à jouer de la flûte traversière, les 5 amis vraiment... J'allais faire référence à un film mais il n'y a aucun film 5 filles qui jouent de la flûte, Tout le monde a son parcours. Mais au début, je jouais du trombone.

 

(8:13 - 8:18)

Le gros trombone que je charrie, j'étais comme là, je n'aurais pas d'amis. Ça suit le trombone. J'ai laissé ça de côté.

 

(8:19 - 8:27)

C'est moins élégant, moins discret, moins petit. Je voulais être plus délicate. C'est une flûte en métal.

 

(8:28 - 8:44)

Avec des petits boutons. C'est gracieux, c'était le mouvement de la musique, c'était la note. On allait faire des compétitions et on jouait la toune de Pirates des Caraïbes.

 

(8:45 - 8:51)

En tout cas, c'est des beaux souvenirs. J'ai fait du cégep secondaire en spectacle. Déjà avec des numéros d'humour.

 

(8:51 - 9:04)

C'est vraiment de même que j'ai commencé. Je me suis inscrite à l'école de l'humour. À 16 ans, tu peux t'inscrire de soir faire des cours avec soit du monde de 16 ans, soit du monde qui sont à retraite.

 

(9:05 - 9:11)

C'est leur hobby. C'était comme une entrée plus soft. À 18 ans, je me suis inscrite à l'école de l'humour.

 

(9:12 - 9:19)

J'ai été refusée. Quel âge as-tu aujourd'hui? J'ai 28 ans. Ça fait longtemps.

 

(9:20 - 9:30)

J'ai commencé vraiment très jeune. J'étais, pour rire, à 17 ans le premier festival que j'ai fait. J'avais dit à tout le monde que j'avais 23 ans.

 

(9:30 - 9:37)

Ça me reste le plus vieille. Tu la connais beaucoup. Tu vas être capable de patcher ça.

 

(9:37 - 9:48)

Elle est comme... Je pensais que c'est pour ça que tu disais que j'ai le droit de dire ton âge. Elle était comme... Elle va penser ça. Je mentais toujours sur mon âge.

 

(9:48 - 9:53)

Mais là, je m'en pue. Ça commence à être correct. Ça commence à être passable.

 

(9:54 - 10:00)

J'aimerais mieux 34 ans. À 34 ans, tu vas te dire que tu as 28 ans. Je ne sais pas, honnêtement.

 

(10:01 - 10:10)

Je m'ostime là-dessus, mais je pense que non. Peut-être. Sûrement qu'à 40 ans, peut-être que je vais avoir envie d'avoir dans la trentaine.

 

(10:11 - 10:34)

Mais j'ai vraiment un feeling que la trentaine, ça a l'air d'être une meilleure zone. Je ne dis pas que tu ne l'es pas, mais peut-être que tu l'es déjà aussi vu que tu as toujours été un peu en avant. Honnêtement, il faut que la vingtaine finisse.

 

Il faut que ça stoppe. Je trouve que la trentaine, ça a l'air d'être une meilleure zone. Vous n'êtes pas d'accord? C'est sûr que... Moi, j'ai 37 ans.

 

(10:34 - 10:39)

Je suis la plus vieille de tout mon cercle. C'est la plus vieille de toutes les femmes. Je n'ai jamais vu de ma vie.

 

(10:40 - 10:45)

Madame Paisy. Dans mon cercle d'amis, je suis dans les plus vieilles. Ce n'est pas la plus vieille.

 

(10:46 - 10:55)

C'est un autre challenge d'être la plus vieille. Je ne déteste pas mon âge, mais je suis la vieille du groupe. Ça vient avec quelque chose aussi.

 

(10:55 - 11:02)

Comme quoi? Comme je suis la vieille du groupe. Juste le titre. Mais t'appelles-tu toujours la vieille du groupe? Non.

 

(11:03 - 11:10)

Elle a l'air d'avoir 29 ans. J'ai peut-être l'air d'avoir 34 ans. Non, t'as l'air d'avoir 30 ans.

 

(11:12 - 11:24)

C'était une belle journée. T'as quel âge? J'ai 36 ans. Je suis 19 juin, elle est 21 juin.

 

(11:26 - 11:30)

Moi, c'est le 11 février. Dans l'hiver, c'est rough. Oui, c'est rough.

 

(11:31 - 11:36)

C'est la semaine de la Saint-Valentin. Ce n'est pas nécessairement la meilleure semaine. Ma fête, c'est nul.

 

(11:36 - 11:46)

Tout le monde ne boit pas parce qu'ils font le mois sans alcool. C'est la Saint-Valentin. Chaque fois que j'essaie de faire une affaire, c'est vraiment un moment de grande solitude.

 

(11:47 - 12:00)

Mes amis sont comme, « Excuse, ça se peut que je ne vienne pas à ta fête, mais j'ai un truc de Saint-Valentin. » Si tu n'es pas en amour à ce moment-là, c'est comme que ta fête n'est pas en amour. Qui est en amour à Saint-Valentin? Qui est en amour à Saint-Valentin? Moi, je suis toujours en deuil à Saint-Valentin.

 

(12:00 - 12:04)

Je vais me recueillir. Mais d'habitude, je suis en voyage. C'est ça que je fais avec ma fête.

 

(12:05 - 12:13)

Je m'arrange pour ne pas être là. Je manque la Saint-Valentin, je manque ma fête. Je ne le manque pas parce que tu es en voyage, tu vas dans un restaurant et il y a des chœurs en ballon.

 

(12:13 - 12:18)

C'est ça, c'est mondial. Tu te sauves et tes problèmes te suivent. C'est ça qui arrive.

 

(12:19 - 12:24)

C'est mondial la Saint-Valentin. Je dis ça et je ne le sais pas. Je ne pense pas que ça a rapport avec la religion.

 

(12:25 - 12:33)

Moi, partout où je suis allée, Saint-Valentin, c'était présent. Je n'y pensais pas. J'apprends des affaires.

 

(12:33 - 12:45)

On recommence-tu les petites questions? C'est quoi la différence entre les brunes et les blanches? Ici, les premières, les beiges, c'est un peu plus, on les appelle les questions pour connaître. C'est vraiment léger comme question. Ça peut être ton sandwich préféré.

 

(12:46 - 12:54)

Après ça, c'est des questions un peu plus pour comprendre. T'es forte, t'es forte. Ok, génial.

 

(12:55 - 13:01)

C'est parti. Finalement, il ne fait pas chaud, on est bien. Il ne fait pas chaud, c'est vrai non? J'ai pensé, je le savais.

 

(13:02 - 13:13)

Vous n'aimez pas avoir chaud? Non, il ne fait pas chaud, on est bien. Tu dois ouvrir une business demain. Tu choisis quoi? Je suis fatiguée, je ne veux pas ouvrir une business.

 

(13:13 - 13:20)

C'est une très bonne réponse. Non, ça ne me tenterait pas. Non, mais je choisis quoi? Tu ne voudrais pas ouvrir une autre affaire? Tu as trop d'affaires déjà.

 

(13:20 - 13:35)

Tu as un bras droit qui gère tout, mais c'est ton idée, c'est toi la boss. Je ne sais pas, mais mettons une business, je ne sais pas, mais des fois, je me dis que si j'avais une autre branche de carrière à prendre, j'aurais aimé ça et être psychologue. Je sais que plein de monde dit ça.

 

(13:35 - 13:48)

Je ne suis sûrement pas assez bonne à l'école pour faire toutes ces études-là, mais souvent, j'ai le calcul, je les étends assez et je suis comme si je commence là, à 35, je suis psy. Avant notre âge. C'est ça, quand même, mais en même temps.

 

(13:49 - 13:56)

T'aurais-tu peur? Faudrait que j'arrête et que je fasse juste ça. Faudrait que tu fasses l'école à temps plein, mais là, ça serait peut-être plus long. Là, peut-être que ça sera à 40.

 

(13:57 - 14:17)

L'école de l'humour compte-tu comme un cégep ou quelque chose? Oui, ça compte comme un cégep, mais c'est quand même vraiment long. C'est la doctorat dans le fond? Oui, c'est ça. Souvent, je pense à ça, mais en même temps, tous mes amis sont comme c'est une bonne idée, mais la vie que tu mènes en ce moment, tu ne pourrais plus l'amener si tu es aux études.

 

(14:18 - 14:34)

Je veux dire, tu habites dans un appart et tu ne peux plus travailler autant, tu ne peux pas faire autant d'argent, il faut que tu baisses ton niveau de vie et il faut que tu travailles en temps. Mais c'est juste parce qu'il y a tout le monde qui a écouté Couple's Therapy et qui a envie de devenir psychologue. Tu écoutes ça? Oui, je peux tout écouter.

 

(14:35 - 14:45)

T'écoutes-tu Couple's Therapy? C'est quoi ça? C'est une psy qui fait vraiment des thérapies de couple. Elle s'appelle Arna. C'est à New York.

 

(14:46 - 14:54)

C'est comme si on s'aimait, mais plus fancy. Plus haut de gamme. C'est vraiment des couples qui ont des gros problèmes.

 

(14:55 - 15:06)

Pas des problèmes que tu fais comme des fois si on s'aimait, on est comme J'arrive. On dirait que c'est plus Québec, c'est plus accessible. Mais là, c'est vraiment des affaires complexes.

 

(15:07 - 15:29)

C'est vraiment intéressant et hallucinant cette psy. C'est sûr que ça donne envie d'élever le niveau et de se dire ok, je suis prêt. T'avais déjà pensé des psy avant? C'est-tu le podcast qui t'a donné le goût? Le podcast m'a ouvert un peu là-dessus plus en me disant peut-être que j'ai des skills de conversation, les gens se livrent et de compréhension de l'autre.

 

(15:30 - 15:34)

Mais après, c'est pas juste ça être psy. Non, non, non. Ça donne un genre de mini avant-goût.

 

(15:34 - 16:00)

On sait que c'est pas ça, mais c'est quand même le plus le fun de cette affaire-là. J'imagine que tout le reste, ce serait peut-être pas quelque chose que j'aimerais tant que ça. Peut-être que toute la partie école, si j'ai pas été à l'école longtemps, c'est bien parce que j'avais de la misère et que j'étais pas si bonne que ça.

 

Après, je suis comme peut-être que je suis mieux juste de lire des livres sur la psychologie et de juste laisser faire. Parce que t'es peut-être le meilleur des mondes dans ton podcast. C'est comme si t'étais un peu la psychologue ish.

 

(16:02 - 16:13)

De gens que tu choisis, pas nécessairement en plus des patients que tu choisis pas. Pis là, t'es peut-être comme pogné avec un trou de cul. Non, non, mais peut-être que je serais trop habité aussi.

 

(16:13 - 16:18)

Moi, c'est ça que je pense. Que je serais trop habité par les problèmes ou je sais pas trop. C'est ça, c'est demandant.

 

(16:19 - 16:28)

Peux-tu refuser un client? Oui. Mais je sais pas c'est quoi les raisons. Il doit y avoir des raisons claires que t'as le droit de refuser.

 

(16:29 - 16:33)

Mais je sais pas c'est quoi. Mais sûrement qu'il s'en trouve au pire en faisant comme ça. J'ai un conflit d'intérêt.

 

(16:34 - 16:44)

Je connais la personne ou je sais pas quoi. Vous, c'est quoi l'autre job que vous auriez voulu faire? J'ai aucune idée. Moi jeune, j'ai toujours pensé que j'allais être dentiste.

 

(16:45 - 16:50)

Je trouvais mon dentiste cool. Je sais pas pourquoi. Là, je vois vraiment quelqu'un de cool par contre.

 

(16:50 - 16:58)

Qui a comme des lunettes un peu shade. Écoute, c'est... Oh mon dieu, un beau dentiste. Comme il est beau.

 

(16:58 - 17:06)

Juste parce qu'il a des lunettes soleil, il est beau. Un peu fumé. C'était un beau monsieur.

 

Ma mère, elle l'aimait aussi. C'est le dentiste de ma mère. Elle le trouvait fin.

 

(17:06 - 17:11)

Comment il s'appelait? Tu veux-tu le nommer? Denis. Mais là, je donnerais ça à notre famille. Mais Denis, c'était ça.

 

(17:12 - 17:17)

Puis il était comme proche de la famille. Fait que je voulais être dentiste. C'est payant.

 

(17:18 - 17:24)

Je pense que c'est ça que j'aimais aussi dans le processus. Mais sinon, il y a la construction. J'en ai fait quand même dans ma vie.

 

(17:25 - 17:31)

J'ai quand même fait beaucoup de métiers. Je pense que je vais en faire encore beaucoup. J'aime expérimenter.

 

(17:32 - 17:39)

Moi, de me dire que je vais faire une chose dans ma vie, c'est l'affaire qui m'angoissait le plus. Fait que j'ai touché à plein d'affaires. Je pense que tu vas faire d'autres métiers plus tard.

 

(17:40 - 17:48)

Je vais continuer. Évidemment, je ne pourrais pas devenir... Je ne ferais pas cet état d'études. D'autres genres de métiers de l'univers.

 

(17:48 - 17:52)

Pourquoi tu pourrais? On dirait. J'ai l'impression que tu es épuisé. J'ai l'impression que tu es épuisé.

 

(17:53 - 17:58)

Comme l'année passée. Il a été animateur de shows de télé. Il t'a fait de la construction.

 

(17:59 - 18:03)

Il t'a fait des podcasts. Il t'a fait de la soudure. On a fait des meubles.

 

(18:04 - 18:10)

Je suis directeur de tournée pour un artiste. Pour Jean-Nathan Roy. C'est de l'année passée.

 

(18:10 - 18:19)

Tu veux être quoi? Travailler dans un zoo? Non. On ne le sait pas. Je suis ouvert à ces expériences.

 

(18:19 - 18:30)

Pour être honnête, depuis qu'on a commencé le podcast, c'est le moment de ma vie où je me sens le plus... Je pourrais faire ça. Je pourrais faire ça vraiment longtemps. Tout le monde qui fait des podcasts, on n'arrête pas de dire ça.

 

(18:31 - 18:38)

C'est tellement le fun. Des fois, je suis gênée comment c'est le fun. Je suis comme... Enlevez-moi le pas.

 

(18:38 - 18:47)

C'est trop le fun. Ça se passe bien. En plus, les podcasts en ce moment, c'est vraiment comme... Je suis d'accord avec vous.

 

(18:47 - 18:51)

Moi aussi, c'est le meilleur bout de ma vie. C'est vraiment ça que je préfère. Je pourrais juste faire ça.

 

(18:52 - 19:05)

Vous en avez un deuxième. C'est quand même le fun. Il y a-t-il une petite peur de voir qu'il y en a de plus en plus des podcasts à un moment donné? Les invités vont-ils s'épuiser? Je pense vraiment que c'est comme la télé.

 

(19:05 - 19:19)

Je pense vraiment qu'on n'est jamais en train de dire qu'il y a trop d'émissions. Même quand les gens disent ça, qu'il y a trop d'humoristes, qu'il y a trop d'émissions, qu'il y a trop de podcasts, je ne sais pas ce que ça veut dire. Dans le sens, trop de podcasts, dans quelle mesure? Écoutez-les pas sinon.

 

(19:19 - 19:26)

Oui, c'est ça. Il n'y en a pas tant que ça qui marche super bien et que les gens peuvent vivre de ça. Je ne crois pas qu'il y en a trop.

 

(19:26 - 19:35)

Non, à ce titre-là, ça ne m'inquiète pas. C'est juste que je sais que tout a une fin. Maintenant, il va y avoir un autre podcast qui va prendre de l'ampleur.

 

(19:36 - 19:44)

Maintenant, ça fait déjà 4 ans et plus. Je ne sais pas combien de temps ça peut durer. En même temps, il y a plein d'émissions de radio qui ont duré tellement longtemps.

 

(19:45 - 19:50)

Des animatrices de télé qui font ça toute leur vie. C'est ça. On ne sait pas.

 

(19:50 - 20:02)

Avec les shows live, ça nous donne quand même une autre couche de plus. Ça change le ton du podcast vraiment beaucoup. Vu qu'on fait de la scène déjà, on est capables d'aller là et que ça fonctionne.

 

(20:03 - 20:08)

À voir. Pour l'instant, ça ne m'inquiète pas. Mais je sais que ça n'a pas une durée indéterminée, mais comme n'importe quoi.

 

(20:08 - 20:16)

Mais on ne sait jamais. Mais toi, c'est quoi ton métier? J'ai tellement aucune idée. Je ne me suis jamais vue travailler.

 

(20:17 - 20:22)

Non, mais pas que je ne veux pas travailler. Bye tout le monde. T'es juste une retraitée de jour.

 

(20:23 - 20:36)

Non, mais c'est pas ça. J'avais absolument aucune idée de ce que je voulais faire. Tu n'avais pas de plan en tête? Non.

 

Je suis juste une personne qui se laisse porter vers le vent. Je ne suis pas organisée, pas structurée. Je suis un peu à gauche et à droite.

 

(20:36 - 20:42)

Les projets viennent à moi. Tout le monde me donne des projets. C'est pas ça que je veux dire.

 

(20:43 - 20:50)

Quand quelque chose se présente, tu dis oui et tu y vas. C'est ça. Je ne suis pas une personne qui crée des opportunités, mais j'adore embarquer.

 

(20:50 - 20:57)

Des fois, ça fait qu'il y a des opportunités qui s'ouvrent. Tu es quand même entrepreneur. Oui, quand même.

 

(20:58 - 21:07)

Je fais du design et des applications de contenu et d'animation. J'ai vraiment de la difficulté à voir ce que je pourrais faire d'autre. C'est parfait.

 

(21:08 - 21:14)

J'aurais un coulis de chien. Un chenil. C'est ça.

 

(21:14 - 21:20)

C'est parce qu'on voudrait faire tellement d'affaires. C'est pour ça qu'il faut se garder les portes ouvertes. Mais en même temps, on ne peut pas tout faire.

 

(21:21 - 21:29)

Sinon, on fait les trucs à moitié. Je me demande si je fais ça ou ça. Si je change, ça veut dire que j'abandonne une autre partie de ma vie.

 

(21:29 - 21:35)

C'est vraiment dur à choisir. Pour ça, vieillir, c'est nul. Il y a des opportunités rétrécisses.

 

(21:35 - 21:41)

Elle pourrait s'ouvrir un chenil à 55 ans. Oui. C'est un beau projet de fin.

 

(21:42 - 21:48)

Tu as deux chiens? Oui. Moi, j'ai un poupoule. On connaît poupoule.

 

(21:49 - 21:53)

Poupoule. Moi, j'ai un bassin. D'ailleurs, je suis vraiment fâché.

 

(21:53 - 22:05)

On est le 1er août. C'est la fête de ton chien? C'est la fête de mon chien, le 31 juillet. J'ai complètement oublié.

 

Il a eu 10 ans. Je n'ai pas souhaité bonne fête. Je me sens tellement mal.

 

(22:05 - 22:09)

Mais à soir, je ne fais rien. Je reste avec mon chien. Je fais un snack.

 

(22:11 - 22:17)

Je vais aller chercher de la viande, des carottes, des affaires. On va faire un bon souper. On va apprendre des marches.

 

(22:19 - 22:26)

Jouer à balle, peut-être? Aimes-tu jouer à balle? Non. C'est une longue marche. Il ne fait rien que sentir.

 

(22:26 - 22:37)

C'est un bassin. Tu as marché avec ton chien et tu ne l'as pas laissé sentir? Oui. Il y a un choke-up.

 

(22:37 - 22:42)

Je l'avance. C'est interminable. Oui, je sais.

 

(22:42 - 22:49)

Le bassin, c'est le deuxième nez le plus puissant de la race canine. Il sent qu'il y a le diable. C'est sa fête.

 

(22:50 - 22:56)

C'est le plus beau chien du monde. Il sent que c'est long. Des fois, je suis comme... Marcher, ce n'est pas ça.

 

(22:57 - 23:05)

Si ça marche à lui et pas à la tienne, il peut toujours bien sentir si ça éteint. Là, c'est la propriétaire de Chenille qui parle. Oui, c'est ça.

 

(23:05 - 23:09)

Tu me ferais annuler ce que je dois faire. Oui, je la laisse sentir. C'est vrai.

 

(23:09 - 23:18)

Elle ne marche pas vite. Des fois, je suis comme... Honnêtement, elle vège. Un moment donné, je voulais qu'on coure ensemble et elle ne veut pas.

 

(23:19 - 23:32)

C'est quelle race? C'est un mix entre un labrador et une sorte de pitbull. Je ne me souviens pas. C'est quoi le nom? Je ne sais pas.

 

(23:33 - 23:37)

C'est comme la sauce. Oui, ça ressemble à la sauce, mais ce n'est pas la sauce. Le Yorkshire.

 

(23:38 - 23:44)

Non, non, non. Ça ressemble à un pitbull, mais plus petit. Elle est quand même petite.

 

(23:44 - 23:52)

Des fois, il y a des gens qui ont peur parce qu'ils trouvent qu'elle ressemble à un pitbull. C'est le chien le plus gentil au monde. Elle est vraiment fine.

 

(23:52 - 23:58)

Elle n'a pas la mâchoire. Elle a juste un peu les petites oreilles qui tombent. Elle a quel âge? Elle a 4 ans.

 

(24:00 - 24:09)

C'est le fun. C'est le petit chien. Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour sa fête? Tu me prends une liste de ce qu'il faut que je fasse? Une petite marche.

 

(24:10 - 24:15)

Son émission préférée peut-être. Je vais le flatter en masse. Je vais lui donner des dentastiques.

 

(24:15 - 24:22)

Je vais lui acheter des petits foies. Il aimerait avoir un nouveau jouet. Le Marshall, c'est un gros chien, mais il aime les petits jouets.

 

(24:22 - 24:27)

Tu sais qu'il vient en paquets de trois winners. Les petits jouets. Il a des petits animaux.

 

(24:27 - 24:30)

Il a son petit jouet. Moi, elle a trop de jouets. Il faut que ça cesse.

 

(24:31 - 24:36)

Gros panier de même. Ça déborde. Elle va dans le PG.

 

(24:36 - 24:45)

Oui, c'est cute. Un moment donné, ça suffit. Est-ce que tu penses que tu possèdes plus de choses que ton chien? Oui.

 

(24:45 - 24:50)

Je pense que oui. Je réfléchis. Je vais réfléchir à ça.

 

(24:51 - 25:02)

À le droit. Marie-Hélène, est-ce que tu as un surnom? J'ai-tu un surnom? Non, pas tant. Tout le monde dit toujours Marie-Hélène.

 

(25:02 - 25:09)

Quand même, sinon c'est Marie. Les gens m'appellent Marie-Hélène. J'aime bien ça.

 

(25:09 - 25:13)

Je l'ai mon nom. Je suis contente. Mais non, je n'ai pas tant de surnoms.

 

(25:13 - 25:19)

Même Jeanne? Sam, il ne te donne pas de surnoms. Non. Il y a des surnoms pour toutes.

 

(25:19 - 25:24)

C'est vrai. Femelle. Je ne sais pas si ça compte pour un surnom.

 

(25:25 - 25:31)

Non, il m'appelle Marie-Hélène. Tout le monde m'appelle par mon nom complet. Mais je pense que moi, j'appelle quand même les gens par leur nom complet.

 

(25:31 - 25:36)

Je ne donne pas beaucoup de surnoms. Des fois, ça me met mal à l'aise les surnoms. Moi aussi.

 

(25:36 - 25:44)

Je ne suis pas capable d'embarquer. Je trouve que c'est trop intime. Quand les gens me présentent quelqu'un avec son surnom, je suis comme, êtes-vous malade? Je ne le connais pas.

 

(25:44 - 25:48)

Je ne vois pas. Salut, pantoufles. Non, je suis de la folie.

 

(25:49 - 25:54)

On va t'appeler Philippe. Oui, c'est Philippe pour tout le monde. Je n'ai pas trop de surnoms.

 

(25:55 - 26:01)

Vous, vous avez des surnoms? Oui. Pez. Pez, c'est vraiment rare.

 

(26:02 - 26:07)

Joe t'appelle Pez. Joe m'appelle Pez. Juju, je pense qu'elle m'appelle Pez.

 

(26:08 - 26:14)

C'est souvent mes nouveaux amis qui m'appellent Pez. Ok, ils veulent se rendre intéressant. On dit qu'ils pensent, qu'ils essayent quelque chose.

 

(26:14 - 26:26)

Ils essayent de quoi? J'en ai eu plusieurs, mais récemment, j'ai un ami qui a commencé à m'appeler Sange. Je ne sais pas pourquoi, j'aime vraiment ça. Ah, j'aime pas ça.

 

(26:26 - 26:31)

C'est cute. Mais tu as un meilleur nom à surnom. Oui, mais c'est ça.

 

(26:32 - 26:42)

Les gens ont de la misère à dire. C'est dur quand même. Oui, c'est ça.

 

À part des insultes, genre boule de laine, c'est ça, des affaires de même. J'en ai eu aussi. Cendrillon, cendrier, sandwich.

 

(26:43 - 26:47)

J'en ai eu quelques-uns. Cendrier. Bon, c'est le fun.

 

(26:47 - 26:53)

J'ai été un très bon fumeur. Ah oui, ok, je comprends. Je le dis souvent, mais j'aime ça le répéter, ça fait 6 mois que j'ai arrêté de fumer.

 

(26:55 - 26:59)

Tabarouette, c'est bon. Je fume un paquet par jour. Ok.

 

(26:59 - 27:10)

C'est-tu difficile? Je pense que j'étais rendu là. J'étais tanné, ça s'est bien fait quand même. Mais tu y penses-tu à tous les jours? Non, pas à toutes.

 

(27:11 - 27:19)

Non, je suis allé au bout de l'affaire là. Je n'étais plus capable de fumer une cigarette. Mais tu sais, j'aime le concept d'inaler.

 

(27:19 - 27:31)

J'ai pas de vapoteuse, j'ai pas rien de ça, parce que je l'avais déjà fait arrêté avec la vapoteuse, mais finalement, je fumais bien plus. Ça n'avait pas de rapport. Mais je suis capable dans une soirée, comme hier, elle avait une vape, je suis capable de prendre une petite pas foudre.

 

(27:32 - 27:41)

J'aime le concept d'inaler, mais c'est plus la nicotine qui m'intéresse. Ok, c'est bon. T'avais-tu essayé beaucoup de fois d'arrêter, j'imagine? Deux fois.

 

(27:41 - 27:54)

Mais les deux fois, j'avais la vape, donc je garde la nicotine constamment. Et tu n'étais pas au bout de ton affaire? Non. Disais-tu que tu étais au bout de ton affaire à ces fois-là aussi? Pas pareil.

 

(27:54 - 28:04)

C'était plus parfois où j'arrête de fumer. Là, physiquement, mon corps m'a dit Big, sange, arrête de fumer. Cendrier, ça suffit.

 

(28:04 - 28:12)

Ça finit cendrier. J'étais quand même un fumeur social. J'ai beaucoup d'amis qui ne fumaient pas, qui venaient fumer avec moi, mais il y en avait de moins en moins.

 

(28:12 - 28:24)

J'arrivais sur des festivals, je m'allumais une cigarette, j'étais tout seul. Ça pue, tu vas loin, tu fumes ta clope, c'est comme tout ça, mais surtout, comment moi, je me sentais dans mon corps. C'était rendu pas le fun.

 

(28:24 - 28:33)

C'est ça que j'entends beaucoup des gens qui fument, qu'à un moment donné, ça te lève le cœur. Tu le sens que ça ne marche plus. Tu n'as jamais fumé? Non.

 

(28:34 - 28:51)

J'ai jamais fumé, mais j'oserais dire, je comprends, je trouve ça quand même cool. Tu rencontres quelqu'un qui fume, un gars qui fume, t'intéresses-tu? Mon ex fumait, ça ne me dérangeait pas vraiment. Ça me dérange plus quand tu sens les problèmes de santé.

 

(28:51 - 29:11)

C'est vrai que je suis comme, quand tu vois que ça a une répercussion, mais non, ça ne me dérangeait pas trop. Je comprends, je comprends le kick, je comprends l'affaire de se retirer du monde, d'aller prendre son moment. C'est tellement dur des affaires de même, même quand tu sais pertinemment que c'est pas bon pour toi.

 

(29:11 - 29:40)

Je suis la première personne à avoir plein d'affaires de même dans ma vie qui ne sont pas la cigarette, mais c'est dur d'arrêter quelque chose quand ça te procure une sensation immédiate de comme, ça me fait du bien là. Moi c'était ça la cigarette, c'était comme, en 5 secondes, j'étais à la plus belle place de ma vie. Tout ce que je vivais, comme tu dis, t'es dans un événement où il y a beaucoup de monde, j'avais hâte de sortir, j'allais prendre l'air un peu, ça fait du bien, c'est comme un moment de méditation quasiment.

 

(29:41 - 30:03)

Calmer quelque chose de façon instantanée, c'est vraiment comme, ça prend la place de tout le reste, t'as beau faire la liste de tout le reste des comptes, t'es comme, non, sorry, ça c'est trop important, je suis pas capable, fait qu'un moment donné quand c'est fini, c'est vrai qu'il y a comme un déclic inexplicable de comme, non, je suis allé au bout, tant mieux. Bravo. Faites ça aussi en même temps que la fête à ton chien.

 

(30:04 - 30:43)

Je la fête à tous les jours. Je suis vraiment content. Qu'est-ce que tu pourrais manger à tous les jours? Moi je mange la même affaire à tous les jours, pas mal, mon quotidien, vraiment, je sais pas si vous autres, moi je mange tout le temps la même affaire, je me fais tout le temps genre un smoothie avec des protéines, une omelette, non mais c'est parce que je trouve ça dol, mais mon petit smoothie, une omelette, mais je mange pas assez de repas, je mange deux repas, mais bref, ça, pis après je me fais tout le temps genre un riz au poulet avec des légumes, je mange ça en rotation forte, je trouve ça bon, mais j'ai pas d'autre, c'est ça, des fois je vais remplacer le poulet par du poisson.

 

(30:43 - 31:53)

Pis là tu peux changer les assaisonnements, pis tout là? Tout ça, tu sais je peux mettre des fois du petit fait, des fois d'autres petits légumes, je les change, mais on dirait que c'est comme je suis quand même bien, je trouve que tout seul, je l'essayais là, de me faire des recettes, des affaires, pis je suis comme j'ai une batch de je sais pas quoi, de crevettes, je suis comme ben ça me tente pas demain de manger ça, pis là genre je gaspille, fait que je suis tout le temps dans la même rotation, pis c'est mon quotidien, des fois je suis comme mais là, ça commence à être plate, mais ça me fait, ça le fait pour moi quand même. Moi aussi je suis comme ça, je déteste faire à manger, pis pas juste je déteste faire, des fois je vais à l'épicerie, je suis littéralement dans l'endroit où ils vendent la nourriture, où t'as tous les choix du monde, je sais même pas quoi acheter, ils vendent la nourriture, moi si t'en veux c'est là, et je trouve qu'il y a rien, je suis comme qu'est-ce que j'achète? Il y a rien dans l'épicerie, j'ai un enfant devant un frigo plein qui est comme y'a rien, y'a rien à manger, pis je finis toujours par acheter les mêmes affaires. Mais tu sais nos parents, tu sais comme où ma mère faisait ça pis elle me disait toujours de faire ça, pis là t'as tes repas de la semaine, pis là tu sais ce que tu vas acheter, fait que tu cherches pas ce que tu veux manger à l'épicerie, tu suis ta liste, mais là moi je te dis ça pis je veux dire, moi à toutes les fois que j'arrive à l'épicerie, je suis comme, moi je fais, allez, qu'est-ce que je mangerais, pis je finis tout le temps à manger la même affaire.

 

(31:53 - 32:01)

Je mange tellement beaucoup de toast là. Des toasts? Si je mange des toasts. Gros statement, je mange tellement beaucoup de toasts.

 

(32:01 - 32:13)

C'est tellement facile. Des toasts à quoi? Des toasts au beurre, des toasts au beurre, au beurre, au beurre, au beurre de pinot, au cheese whiz. Cheese whiz? Tu dis whiz toi, moi je pense que je dis whiz.

 

(32:13 - 32:21)

Cheese whiz. Cheese whiz. J'aime whiz, mais ah ouais, je savais pas que les gens achetaient encore du cheese whiz.

 

(32:21 - 32:27)

Du cheese whiz. Y'a des meilleures versions. Non, moi non plus j'en reviens tout le temps au cheese whiz.

 

(32:27 - 32:42)

Non, ça je comprends par exemple. La Velveeta, y'en a un, le fromagerie Boisvin qui est comme... Je comprends, mais moi aussi c'est parce que je m'attends vraiment à quelque chose, comme ça goûte juste pas tout à fait. Moi aussi je trouve que ça essaie d'être fancy, mais c'est quelque chose de pas fancy.

 

(32:42 - 32:49)

Donne-moi du cheese whiz. Crave d'honneur, je veux pas la version high-tech, je veux le crave d'honneur. Non, y'en a une version avec des pâtes aux chou-fleurs.

 

(32:50 - 33:00)

Non, c'est du crave d'honneur. Les anis sont bons par exemple. Les quoi? Les anis.

 

Ah oui, c'est vrai. Ça reste un crave d'honneur. C'est 98% d'aliments organiques, c'est comme meilleur pour la santé un petit peu.

 

(33:00 - 33:14)

Non, mais tu savais, le crave d'honneur c'est pas si pire, c'est différent quand tu regardes les aliments, les ingrédients. Sur Yucca, c'est pas mauvais, c'est juste pas bon pour la santé, mais c'est pas si pire. Mais les parents donnent les anis pour se sentir moins coupable.

 

(33:15 - 33:26)

C'est ça que c'était écrit dessus, je pense que c'est 98 ou 93, c'est pas drôle. Mais je comprends, mais ça reste du crave d'honneur. Pis on pense quoi du beurre de pinot? C'est-tu le crave ou c'est plus fancy? Moi des fois je vais avec le gif.

 

(33:26 - 33:30)

Ah oui, j'aime mieux ça. Un petit gif. Mais ça reste dans le même univers que le crave.

 

(33:30 - 33:36)

Ça reste dans le même univers. Des fois je suis comme, viens prendre un beurre de je sais pas quoi. Beurre d'amande bio.

 

(33:37 - 33:41)

Du beurre d'amande, c'est pas bon. Non, mais le beurre de pinot naturel. Ah non, ça c'est bon.

 

(33:41 - 33:48)

C'est mon préféré moi. Ah oui? Mais c'est bon. Je trouve que ça goûte le régime honnêtement.

 

(33:48 - 33:53)

Ça goûte le régime. Ça goûte la restriction alimentaire. Je trouve que ça goûte plus la pinot.

 

(33:53 - 33:58)

J'aime tellement les pinots. Ça goûte moins la nostalgie. Le sucre.

 

(33:59 - 34:12)

Mais c'est pas mauvais, mais c'est pas exactement ça. Dans le quotidien ça me dérange pas, mais quand tu reviens quelque part le soir et que t'as envie d'une tosse au beurre de pinot, je veux que ça soit sucré un peu pour que ça fasse l'effet. Je veux la vraie affaire.

 

(34:12 - 34:21)

La vraie drogue. Une ou deux, on va voir. Une rumeur rigolote que tu as entendue à ton sujet.

 

(34:21 - 34:36)

Il y en a-tu? Une rumeur? Rigolote? Mais toi, tu regardes pas les commentaires et toutes ces affaires-là? Non, c'est ça. Je regarde pas vraiment. Même que les gens, quand ils commentent, ils écrivent « Sam, veux-tu dire à Marilène que… » C'est bon.

 

(34:36 - 34:50)

Des fois, il est libre et il me passe les messages. Non, je regarde pas trop parce que ça m'angoisse énormément ces affaires-là. Je t'ai jamais allée sur Reddit avant cette année que Sam m'en parlait beaucoup.

 

(34:50 - 35:00)

« Va au moins voir. » Il y a plein de monde qui dit des bons commentaires sur le podcast. Pour voir c'était quoi, je l'ai checké une fois et je vais jamais rien checker.

 

(35:01 - 35:07)

J'aime pas ça. Même les commentaires positifs, je sais pas quoi faire avec. J'ai pas un super rapport avec ça.

 

(35:07 - 35:23)

Si t'es pas prêt à accepter les négatifs, faut pas que tu prennes les positifs non plus. Tu veux pas juste prendre un des deux. Même les commentaires positifs, je m'en rends compte, même dans la vie, quand quelqu'un te fait un compliment, quand tu le crois pas, ça fait un peu rien.

 

(35:23 - 35:34)

Ça fait juste comme… « Merci. » C'est fort j'ai l'impression. On dirait que je dis merci, mais ça m'atteint pas tant.

 

(35:34 - 36:09)

J'essaie de me conditionner un peu, mais je trouve que c'est un peu vide. Je veux pas dire que les gens qui disent ça sont vides, mais je trouve que c'est plate quand quelqu'un te dit quelque chose de positif pis que ça a l'air de rien te faire. Fait que j'essaie de me forcer à dire merci pis à être plus… C'est pour ça que lire les commentaires… Peut-être que je me tire une balle dans le pied pis le monde va me dire « qu'elle mange la merde, on commentera plus ses affaires.

 

» C'est ça, c'est ça. Est-ce que vous les lisez, les commentaires? Moi, je les lis tous. T'as-tu toujours tout lu? J'ai toujours tout lu.

 

(36:09 - 36:19)

Je lis tout, tout, tout. Tu vas pas sur Reddit, là? Je suis déjà allé pis je pourrais y retourner voir, mais je pense pas que… Tu pourrais être surpris. Ils ont du stock à dire sur du monde que tu t'attends pas.

 

(36:21 - 36:36)

Où j'ai trouvé le plus difficile? Celle-là, je vais jamais le voir, c'est sur TikTok parce qu'ils posent toutes nos affaires sur TikTok pis des fois, il y a des affaires que je trouve moins le fun, fait que celle-là, j'y vais moins. Facebook aussi. Elle est pas sur Facebook.

 

(36:36 - 36:51)

Moi, ça se met automatiquement sur Instagram pis je vais même pas checker. Une fois, j'ai fait comme, pourquoi il y a 600 commentaires sur une vidéo pis c'était juste des insultes qui disaient que j'étais conne. J'étais comme, OK, non, moi j'ouvre plus Facebook, c'est fini.

 

(36:51 - 36:57)

J'avais pas aimé ça, mais excusez-moi, je t'ai coupé. C'est à toi. Donc, tu les lis toutes.

 

(36:57 - 37:05)

Comme je te dis, TikTok, je trouve ça plus difficile parce que c'est souvent des affaires de même. C'est qui, lui? On s'encolise. Moi, je suis quand même très sensible comme personne.

 

(37:06 - 37:14)

Pis ça, Pisa me le dit tout le temps, tu peux pas juste prendre les positifs. Mais prends pas les négatifs non plus. Assurément pas les négatifs.

 

(37:14 - 37:22)

Non, c'est ça, ça peut pas. Le positif me fait vraiment du bien, mais le négatif me fait vraiment mal. Je touche du bois.

 

(37:22 - 37:33)

J'ai quand même, ça fait dix ans à peu près quand j'ai fait OD. Je pense pas que j'ai jamais vraiment eu de gros hate sur mes affaires. Mais ça, c'est le fun.

 

(37:34 - 37:42)

Toi, tu lis-tu les commentaires? Je lis-tu les commentaires? Oui pis non, j'ai comme pas d'opinion. S'il y en a, je lis. J'haïs tout de ça.

 

(37:42 - 37:49)

Je veux jamais aller sur Reddit. Mais sur Instagram, on les lit parce que des fois, on trie un peu aussi. Sur Instagram, moi, je les lis beaucoup.

 

(37:50 - 38:05)

Moi, Instagram, j'y lis un peu quand même. Pis sur le podcast aussi, des fois, pour les inviter, pour m'assurer que tu dis quelque chose de méchant, mon invité, c'est « delete ». Mais nous, on a quelqu'un qui s'en occupe. S'il y a quelqu'un vraiment qui check pis s'il y a des trucs méchants, on les enlève, ça c'est sûr.

 

(38:05 - 38:18)

S'il fallait que je le fasse pour ça, je le ferais, mais là, vu qu'on a engagé quelqu'un, mais pour ça, je trouve que sur les autres, je me gêne pas, je vais les déliter. Pis je pense qu'on n'est pas des personnes d'opinion. On dit pas beaucoup nos opinions, fait qu'on fait pas d'affaires qui sont beaucoup controversées.

 

(38:18 - 38:21)

Ça polarise pas trop. Fait qu'on s'en sort quand même bien. On est quand même beige.

 

(38:23 - 38:54)

Sur les réseaux sociaux, oui, mais tu comprends, on n'est pas... Ben, moi aussi, dans le sens que moi, je suis pas du genre à... même si je fais des chroniques, dès qu'il y a un sujet plus polarisant, je suis comme « ah, non ». Ah, je vois des gens autour de moi qui y vont pis qui foncent, pis pour vrai, c'est rough. Pis faut que t'ailles ce qu'il faut pour répondre aux gens après qui connaissent ça, qui vont t'écrire pour t'en parler. Fait que des fois, je dois faire une joke en me disant « c'est safe » pour en avoir parlé parce que là, le sujet est trop gros dans l'actualité, je peux pas juste rien dire.

 

(38:54 - 39:10)

Mais des fois, je trouve aussi que c'est comme vu que le ton est plus léger, humour, c'est pas tous les sujets qui sont nécessaires à être abordés de façon légère et rigolote. Fait que je suis comme « ça, ça va pas être... ça va pas être pour moi, ce sujet-là. » Pis surtout que t'as beaucoup de gens engagés aussi autour de toi.

 

(39:11 - 39:26)

Oui, full. Des fois, on a des discussions, je suis comme « oh boy, moi je veux pas qu'on parle de ça. » Genre publiquement, j'ouvrirais pas la bouche, mais là, entre amis, je me prononce plus, pis là, je pose des questions surtout, mais je les trouve vraiment bonnes.

 

(39:26 - 39:38)

Des fois, Kim-Lisa, tu sais, d'aller dans des tribunes, d'être comme « ouais, j'y vais, je parle » pis ils en reçoivent, eux autres, là. Il faut que tu soies prêt à le recevoir. C'est comme tu dis, ils savent de quoi ils parlent, ils sont prêts à bien répondre.

 

(39:38 - 39:57)

Oui, mais tu sais, des fois, Kim, tout le monde en parle, tu sais, tu sais pas exactement ce que les gens vont dire, pis là, ça vient, pis là, t'es on the spot, pis tout le monde écoute ça. Faut-tu répondre? Pis les gens sont... quand les gens écoutent pis écoutent une émission d'actualité, ils sont vraiment... ils sont prêts à te répondre. Ils sont prêts à être comme... ils défendent, on dirait, leur émission pis leur sujet.

 

(39:57 - 40:02)

Fait qu'ils sont encore plus impliqués. Ça doit être stressant. Oui, mets-en, mets-en.

 

(40:02 - 40:22)

Mais tu sais, on est quand même du monde d'opinion dans notre quotidien, là. Oui, mais pas sur la plateforme publique. C'est ça, c'est ça.

 

Mais je pense que... je pense que c'est correct de pas tout le temps donner son opinion, là, tu sais, je veux dire, après ça. Des fois, quand on le sent, on le fait, pis quand on le sent pas, on le fait pas. Pis le plus important, c'est vrai, j'ai l'impression que c'est dans nos vies aussi, de le faire dans nos vies.

 

(40:22 - 40:31)

Ça a plus de portée, des fois, que juste un post ou une story, même si ça peut avoir aussi une portée différente, mais... Je pense aussi. Oui. De rien de même.

 

(40:32 - 40:43)

Ne plus jamais ressentir quelqu'un te toucher ou ne plus jamais avoir une discussion qui dépasse le small talk. Qu'est-ce que tu choisis? C'est vraiment une bonne question. Ça, c'est dans la section facile.

 

(40:44 - 40:51)

Oui, te connaître. Oh my God! C'est vraiment dur. C'est plutôt chose préférée.

 

(40:52 - 41:25)

Non! Oh, c'est bon! Hey boy! Oh boy boy! Ah non, je vais prendre le small talk. Ne plus jamais le small talk, mais tu veux qu'on te touche, c'est ça? Ou tu choisis... Non, je vais prendre ne plus jamais toucher pis pas de discussion small talk. Parce que je pense que tu peux avoir quelqu'un qui te touche pis se sentir brain dead, pis que ça... Ça revient au même, mettons.

 

(41:25 - 41:39)

Tu as juste le small talk avec quelqu'un, pis il te touche. Je trouve ça pire. Je suis capable plus de vivre avec quelqu'un avec qui j'ai des discussions qui m'amènent à réfléchir, pis ça me stimule, pis pas l'autre affaire, même si... C'est drôle.

 

(41:40 - 41:48)

Ça va être drôlement formulé, mais tu peux quand même te toucher. Oui, je comprends. Pendant que tu as une discussion profonde.

 

(41:49 - 41:56)

Je veux dire, on peut quand même... On peut quand même se coller, mais on ne le sent pas. Au moins, tu es collé, peut-être. Tu peux te l'imaginer.

 

(41:56 - 42:06)

Ton cerveau, peut-être. Mais un bon câlin. Moi, je suis vraiment câlin dans la vie, pis je suis comme... Je ferais ça quand même parce que juste du small talk, je vais mourir, honnêtement.

 

(42:06 - 42:17)

Je ne peux pas, je suis incapable, pis j'ai de la misère avec des gens qui ne sont pas stimulants intellectuellement. C'est vraiment... Ça, ça tue. Ça tue plus que tout.

 

(42:17 - 42:26)

Oui, c'est ça. Vous, vous prenez quoi? Moi, c'est la même affaire. Parce que je m'imagine me faire toucher par des gens avec qui j'ai juste eu du small talk, ça me met cœur.

 

(42:28 - 42:35)

Oui, ça, c'est glauque. Ça me fait de la peine. C'est vrai, parce que tout le monde autour de... Ça m'a fait frissonner.

 

(42:35 - 42:50)

Ça ne m'attend pas, c'est vrai. Surtout que moi, ce qui m'attire un peu comme toi, c'est plus le mental, l'intellectuel. Après ça, si physiquement, au premier abord, tu n'étais pas nécessairement ce qui m'attire, si j'ai une discussion avec toi et que je te trouve « fucky » in a good way, tu vas m'attirer.

 

(42:51 - 42:59)

Ça vient tout de changer. Ça vient avec, mais on laisse partir cette partie-là de nous quand même. Avec un petit deuil.

 

(43:00 - 43:07)

Un très gros deuil. C'est rough, cette question-là. Alors, la question de l'invité, qui est la question d'Amy Chicoine.

 

(43:07 - 43:24)

Oui, c'est l'abonnement à Max. Il dit que tu lui fais penser à... C'est vrai qu'il m'avait dit ça quand j'étais allée faire tes pyjamas. Qu'est-ce que tu n'as jamais fait dans ta vie que tu aimerais faire cette année? L'affaire vraiment « basic » que je n'arrête pas de dire que je veux faire, c'est du bungee.

 

(43:24 - 43:32)

C'est vrai, c'est vrai. J'ai vu Mathieu Dufour est allé faire ça, je pense. J'ai fait du parachute, j'ai vraiment aimé ça.

 

(43:33 - 43:42)

Puis j'aime les affaires de même un peu, sensations fortes, puis comme, perte de contrôle un peu. Je trouve que ça fait sortir de sa tête. J'aimerais vraiment ça.

 

(43:42 - 43:49)

Tu le referais du parachute? Oui, oui, je l'ai fait genre trois fois. J'ai vraiment aimé ça, j'ai adoré. Sinon, je ne sais pas.

 

(43:49 - 43:54)

J'ai fait un petit voyage toute seule. J'étais allée à Paris. J'ai tellement aimé ça.

 

(43:55 - 44:02)

C'était mon voyage préféré de toute ma vie. Vraiment, vraiment, vraiment. J'aimerais refaire ça cette année.

 

(44:02 - 44:07)

Peut-être pour ma fête, justement. Partir quelque part toute seule. J'ai plein d'amis avec qui j'adore faire des voyages.

 

(44:07 - 44:17)

Je trouve ça dur, parce que ce n'est pas illimité les voyages qu'on peut faire. Mais je l'avais fait comme dernière minute. J'étais partie en novembre à Paris, comme cinq jours.

 

(44:17 - 44:25)

Ce n'était pas un gros voyage. J'étais tellement bien. Tu as juste vécu ta vie d'ici là-bas, ou tu as visité? Non, j'ai visité.

 

(44:25 - 44:33)

J'étais vraiment en mode, je partais le matin, puis je marchais toute la journée. Je me faisais un petit plan de ce que je voulais voir. J'arrêtais dans des petits restos.

 

(44:33 - 44:39)

Je m'étais amenée et je me suis dit que j'allais écouter de la musique. Je n'ai écouté aucune musique. Je marchais, j'étais dans ma tête.

 

(44:39 - 44:46)

Il faut que tu ailles des affaires que tu aies envie de réfléchir. Il faut que tu sois en mode remise en question totale. J'ai tellement aimé ça.

 

(44:46 - 44:52)

J'allais courir, me promener. J'ai capoté. Tu habitais dans quel coin? J'habitais dans le 11e.

 

(44:53 - 45:01)

C'est dingue. Je sais où j'habitais. Je suis allée aussi dernièrement.

 

(45:01 - 45:06)

Cinq jours comme toi, je déménagerais là. J'ai reçu ça il y a trois mois. J'étais proche de là.

 

(45:07 - 45:12)

C'est incroyable. J'ai tout aimé. J'ai adoré que ce soit en français.

 

(45:12 - 45:19)

C'est tellement rare qu'on puisse voyager en français. Tu te sens dépaysée. Tu as 100 % de tes aptitudes.

 

(45:20 - 45:27)

Tu as ta vraie personnalité. Quand on parle en anglais, je n'ai pas ma vraie personnalité. Je me débrouille, mais tu n'auras pas le meilleur de moi.

 

(45:28 - 45:36)

Il n'y a rien qui se passe. Je communique. Alors qu'en français, le monde m'appartient.

 

(45:36 - 45:42)

Tu es au bar tout seule. Tu te sens hot. J'étais allée voir des shows quasiment tous les soirs.

 

(45:42 - 45:47)

J'allais voir des shows d'humour. J'allais voir de l'opéra. C'était vraiment le fun.

 

(45:47 - 45:53)

J'ai capoté. J'aime voyager avec des gens, mais tout seule. Je ne me posais aucune question.

 

(45:54 - 46:03)

Je me demandais tout le temps si j'étais correcte. Qu'est-ce que vous préférez? Je n'étais pas tapie. Je me disais que ça ne me dérange pas.

 

(46:04 - 46:08)

Je pense que ça ne me dérange pas. Je veux faire tout ce que les autres font. Mais j'en ai une opinion.

 

(46:08 - 46:18)

C'est vrai que j'aime mieux que les autres fassent ce que ça leur tentait de faire dans leur voyage. Mais quand je suis toute seule, je sais que je peux tout décider. Je veux marcher.

 

(46:18 - 46:24)

Je ne veux pas prendre de taxi. Je veux marcher toute la journée. Je vais marcher 40 000 pas.

 

(46:24 - 46:29)

Je m'en fous. C'est ça que je trouve le plus le fun, le voyage. Je sais que personne ne veut faire ça.

 

(46:29 - 46:38)

Chaque fois que je voyage, tout le monde me dit qu'il veut prendre un taxi. Même le soir, à minuit, je remarche une heure pour revenir du resto. Je trouve ça le plus le fun.

 

(46:38 - 46:47)

J'ai vraiment aimé. Je l'ai déjà fait, mais je le referais à une autre destination plus exotique que Paris. Mais je ne sais pas quoi.

 

(46:48 - 46:56)

Je suis allée au Japon avec une amie. C'était vraiment fou. Mais d'aller là toute seule? Au Japon, ce n'était pas si pire.

 

(46:57 - 47:05)

C'est tellement américanisé. C'est tellement ça se fait pour vrai. Avec les téléphones maintenant, se déplacer, c'est vraiment facile.

 

(47:05 - 47:10)

Tout le monde parle anglais. Ce n'était vraiment pas si pire. Vu que je suis déjà allée, je le referais.

 

(47:10 - 47:14)

Toute seule, peut-être que j'aurais peur un peu. Mais je ne sais pas. Peut-être l'Italie.

 

(47:15 - 47:19)

Dans le sud de l'Europe. J'aimerais faire la côte à Malfiten. Louer un char.

 

(47:21 - 47:27)

Je ne sais pas. Ça fait vraiment vie de petit film. Une fille qui part dans l'aventure.

 

(47:27 - 47:33)

Elle rencontre l'amour. Elle rencontre son petit chat. C'est sûr que j'espère que ça soit ça.

 

(47:33 - 47:41)

Je vais être toute seule. Après trois jours, je ne sais pas. Elle est où, mon Italien? Elle est où, mon Italien? Vous l'avez double bouquée.

 

(47:42 - 47:47)

Il est fin. Il est célibataire. Il n'est pas toxique.

 

(47:47 - 47:54)

Impossible. J'aimerais vraiment ça. Tout le monde est déjà allé en Italie.

 

(47:55 - 47:57)

Ce n'est pas pire. Je ne suis jamais allée. Je vais y aller toute seule.

 

(47:58 - 48:10)

C'est des voyages de couple d'Italie. Je ne sais pas si tu arrives là-bas et que tu t'emmerdes un peu. Si tu vois plein de romances autour de toi, tu es là-bas et tu es comme... C'est ça qui me fait un peu peur d'arriver.

 

(48:12 - 48:21)

Tu pourrais te mettre... Est-ce que tu as déjà downloadé une application d'avance? Tu peux faire ça. Tu te mets en Italie déjà ta destination. Je n'en ai même pas une pour ici.

 

(48:21 - 48:26)

Ici, c'est plus ça. Tu dis que tu vas être dans deux semaines. Tu dis que dans un mois, tu vas être en Italie.

 

(48:27 - 48:32)

Tu peux déjà te créer une petite affaire. Une petite date. Peut-être.

 

(48:33 - 48:49)

Je serais peut-être game. Mais je serais plus game de parler à quelqu'un que je croise, quasiment là-bas. Mais parce que les dates, ça m'intimide, les applications, mais... Puis tu sais pas, une fois que tu le vois, ça se peut que son énergie, c'est vraiment... Oui, mais au pire, tu continues ta route, là.

 

(48:49 - 48:54)

Mais peut-être que j'essaierais de... Ouais, c'est peut-être une bonne idée. Mais non, je vais jamais le faire. Non, d'avantage, c'est beau.

 

(48:54 - 49:10)

C'est comme une bonne idée, mais je sais pas si je vais être game. Ah non, mais les applications... Les amis m'avaient dit de faire ça pour Paris aussi. C'était comme, ah, fais-le, t'sais, comme pis, finalement... Tu l'as pas fait? Surtout que là, j'étais comme, je veux pas qu'il y ait un gars, je sais pas c'est qui, en date, justement que, ben, tu viens d'où, pis là... Je suis comme, tu gâches mon voyage, dégage.

 

(49:11 - 49:37)

Fait qu'on dirait que ça me tenterait peut-être moins, mais à voir, tu voyages tout seul. Vous, vous feriez quoi pour la première fois ou que vous avez jamais fait? Avez-vous de quoi en tête? Toi, changer de métier, peut-être? Non, pas cette année. Qu'est-ce que j'aimerais faire pour la première fois? Bungie, feriez-vous ça ou... Moi, non.

 

Impossible. Moi, j'ai déjà eu des cadeaux de parachute, des cadeaux de bungie, j'ai jamais fait. Pourquoi? C'est qu'il y a tellement un concept là-dedans que je trouve, c'est une immense dualité.

 

(49:37 - 49:51)

Je trouve que les gens qui font ça, c'est souvent les gens qui aiment la vie, les sensations fortes. Pis je me dis, t'aimes tellement la vie, pourquoi tu prends un danger inutile? Mais chauffer sur la route, c'est plus dangereux que faire du parachute. J'entends, c'est juste que c'est... C'est utile.

 

(49:51 - 50:03)

C'est utile, j'ai pas le choix de conduire, sinon, ma vie, ma vie, je veux voir mes amis, je veux travailler, j'aime ça vivre, je veux me déplacer, c'est nécessaire. Mais d'aller sauter en bungie alors que j'aime tellement la vie, tu te dis dans ma tête, je veux jamais que ça arrête. Je comprends.

 

(50:03 - 50:10)

Que je me dis, pour vivre une sensation forte, je sais que les risques que ça arrive sont minces, mais ça arrive. Oui. C'est comme, je me dis, non.

 

(50:10 - 50:20)

Oui, je comprends. Mais c'est comme, le après, honnêtement, c'est hot, c'est vraiment hot. Le parachute, c'est comme, c'est ça.

 

(50:20 - 50:35)

C'est peut-être pour le feeling, vraiment, juste l'adrénaline que ça donne, le kick que ça donne. Pour moi, ça ressemble un peu à faire des spectacles, aller sur scène, il y a comme quelque chose de tout le long, t'es comme, pourquoi je fais ça? Pourquoi je fais ça? Quelle mauvaise idée. C'est tellement pas nécessaire.

 

(50:35 - 50:51)

C'est pas nécessaire de voir une grosse foule, puis là, d'un coup, je me plante, puis d'un coup, je vais être tellement humiliée. Puis là, tu le fais, puis là, après, t'es comme, t'es trop contente. Fait qu'il y a peut-être quelque chose de mince, c'est que là, tu peux pas crever en allant sur scène devant du public, tu peux peut-être être humiliée, mais c'est de chercher toujours un peu plus cette affaire-là.

 

(50:51 - 50:55)

Mais je pense que ça serait mon maximum. Oui. C'est quoi sinon après? Je sais pas.

 

(50:55 - 51:08)

C'est quoi? Non, mais il y a du monde qui font genre, entre des buildings, ils vont faire de l'hébertisme ou je sais pas quoi. Tu sais, des affaires vraiment, genre t'es sur le bord de crever, c'est sûr. Ou de la chauve-souris, le kit qui longe les falaises.

 

(51:08 - 51:12)

C'est un sur deux mœurs, dans le fond. Tu sais, t'es comme, non, peut-être pas ça. J'irais pas jusque-là.

 

(51:13 - 51:26)

Je sais pas ce que je ferais pour la première fois cette année. Je sais pas. T'en penses? Parce que faire pour la première fois, c'est que j'aime ça faire des affaires aussi que je refais, que j'ai aimé faire.

 

(51:26 - 51:35)

Oui, moi j'aime plus ça refaire des trucs. Je suis vraiment nostalgique. Tu sais, des fois dans mes soirées avec mes amis, mon moment préféré, c'est quand on parle de notre dernier party.

 

(51:36 - 51:43)

On se rappelle à quel point c'était le fun quand on faisait ça. Fait que tu sais, on est dans le moment, au lieu de créer des nouveaux souvenirs, on se rappelle les anciens. Le vieil party, oui, c'est bon ça.

 

(51:43 - 51:46)

J'aime ça revivre des affaires. Revivre, oui. Récouter un film.

 

(51:46 - 51:49)

J'adore ça. Récouter des téléséries. Moi aussi.

 

(51:49 - 52:03)

Récouter les mêmes films, j'adore ça. Tu sais, moi j'aime beaucoup les films, j'adore les films de super-héros, mettons, pis genre les Avengers, je peux les réécouter aux trois mots. Le petit garçon qui réécoute ses films de super-héros.

 

(52:04 - 52:18)

Pis là je connais les moments forts, pis là j'ai des frissons encore, pis là ça s'en vient qu'Iron Man, il va claquer des doigts, il va dire « I am Iron Man ». Pis tu l'écoutes, tu ne checks pas ton sel, pis t'es concentré. Non, non, ces films-là, je suis « lost » dans l'écran. Ah oui, c'est bon ça.

 

(52:18 - 52:28)

Oui, vraiment. Moi c'est ça, j'aime ça réécouter des films que j'ai déjà vus, mais genre tendance à plus checker mon sel, faire d'autres choses, ça fait que je trouve ça moins le fun. Je ne suis pas assez concentrée, mais ça c'est en général.

 

(52:29 - 52:44)

Pis la dernière fois qu'on a parlé de ça, on s'est rendu compte qu'étonnamment, on faisait souvent des affaires pour la première fois, c'est juste que c'est des petites affaires qu'on oublie, parce qu'on se dit « Ah, c'est plate, on ne fait pas beaucoup d'affaires pour la première fois », alors que c'est faux. C'est comme moi hier, c'était la première fois qu'on travaillait ensemble. Pour la première fois, c'est vrai, c'est vrai.

 

(52:44 - 52:50)

Hier, c'est la première fois que je suis allée manger au Barbara. On fait plein de petites premières fois, on en a souvent. C'est bon, je ne t'ai jamais allée.

 

(52:51 - 52:56)

Tu es allée avec Virge, ton amie Virge? Oui, oui, oui. C'est la première fois aussi, mais genre deux semaines. C'est vraiment, vraiment bon.

 

(52:56 - 52:59)

C'est beau, c'est bon. C'est un cool spot. La terrasse est cool.

 

(53:00 - 53:06)

Le monde est beau, et tout le monde a l'air d'avoir un bon vibe. Mais c'est un bon coin en plus, on dirait que je ne vais jamais dans ce coin-là. C'est ici, c'est à côté d'ici.

 

(53:06 - 53:14)

On fait souvent des premières fois, mais plus petites. T'as raison, t'as raison. J'ai trouvé un voyage de golf.

 

(53:15 - 53:26)

Un voyage de golf. Je veux faire ça, j'aimerais ça faire ça. J'en ai parlé avec un de mes chums récemment, genre aller en Irlande ou en Arizona pour aller jouer au golf, genre deux fois par jour pendant 5-6 jours.

 

(53:27 - 53:29)

Ça doit être le fun. Il y a plein de monde qui font ça. Tu joues au golf, donc t'es bon.

 

(53:30 - 53:42)

C'est parce que j'ai joué plus jeune, je ne suis pas bon, mais je suis capable de me débrouiller. Depuis genre trois semaines, un mois, je suis comme crazy. T'es complètement golf.

 

(53:42 - 54:03)

Mon algorithme, dans mes réseaux sociaux, c'est juste du golf. J'écoute du golf, j'écoute des films de golf, des séries de golf. C'est quoi des films de golf? Il y a Happy Gilmore qui est sorti là, mais il y a une série… C'était pas poche ça? Ça reste que c'est un divertissement, mais il y a une série Stick avec Owen Wilson qui est sortie sur Apple TV, qui est une série de golf.

 

(54:03 - 54:08)

J'écoute des vidéos pour me pratiquer. Je me filme en train de faire des swings. Je fais du air swing dans mon salon.

 

(54:08 - 54:13)

Je vais frapper des balles à Twitch, comme c'est ça. Je lave mes bâtons. Mes bâtons sont dans mon salon, dans mon sac.

 

(54:14 - 54:22)

Je prends mes bâtons des fois et je fais des petits swings dans le salon. Mais es-tu tout le temps le même quand tu as une nouvelle passion, une affaire, tu deviens moins intense? Non. T'es moins intense dans la vie.

 

(54:22 - 54:32)

Oui, mais pas pour me perdre dans des affaires comme ça. Non. On en a parlé cette semaine, c'est comme si ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une vraie passion.

 

(54:33 - 54:40)

J'en ai eu plus jeune. Mais ça fait longtemps que je n'ai pas eu une passion comme ça que à tous les jours, je pense à ça, je veux faire ça. Ça, c'est cool.

 

(54:40 - 54:48)

C'est vrai que moi, des fois, je ne me trouve pas assez passionnée des affaires. Justement, moi, je joue au golf. Je sais jouer un peu.

 

(54:48 - 54:56)

Et en ce moment, mon sac est à terre dans mon parking. Je l'ai juste mis à terre. Je suis comme, il prend trop de place.

 

(54:56 - 55:01)

Je l'ai mis à terre. Je ne sais pas dire, je lave mes bâtons, juste à terre. Je pourrais me le faire voler.

 

(55:01 - 55:12)

Dans le sens, il n'y a aucun soin qui est pris par rapport à ça. Je trouve, des fois, je ne suis pas assez passionnée par des trucs. C'est vrai que ça nous fait ressentir comme quand on était enfant et toute notre vie tournait autour de notre affaire.

 

(55:12 - 55:18)

C'est comme, je fais du skate. Tous les jours, je fais ça. J'y vais, je me pratique, je vais devenir bonne.

 

(55:18 - 55:23)

Je suis obsédée par ça. Je trouve ça le fun, moi. Tu ne penses pas que l'humour, ça peut être un peu ça? C'est ce qui est devenu de ton métier.

 

(55:23 - 55:27)

Oui, vraiment. L'humour, c'était vraiment ma passion. Mais à un moment donné, c'est ça.

 

(55:27 - 55:31)

Ça devient plus ça. Ça se transforme. C'est peut-être autre chose.

 

(55:31 - 55:40)

Tu as besoin de prendre des breaks de ça parce que sinon, tu fais rien que ça. Là, tu perds un peu le genre, je fais ça tous les jours et je ne pense rien qu'à ça. C'est vrai que c'est comme, puis après, quand la passion diminue, c'est comme un deuil.

 

(55:41 - 55:48)

Ça fait, l'humour, c'est moins une passion. Puis là, c'était vraiment mon rêve. Mais là, on dirait que ça revient.

 

(55:48 - 55:55)

J'ai pris une année où j'en ai moins fait un peu de choses. J'en ai fait quand même. Puis là, je sens que c'est sur la pente ascendante.

 

(55:55 - 56:07)

Là, je suis comme, OK, là, je pense que je vais retrouver l'envie de le faire. Mais c'est vrai qu'on devient un peu focus. Moi, j'aime ça parce que ça me donne l'impression que, je ne sais pas si ça te fait ça aussi, mais que je suis comme, OK, là, je suis vraiment centré sur moi quand j'aime quelque chose puis je m'investis.

 

(56:07 - 56:44)

On dirait que je me donne du temps puis ça, je trouve ça quand même versus quand on est… C'est ça. Moi, c'est vraiment bon pour ma santé mentale. Quand je fais ça, je suis dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Moi, je suis quelqu'un qui est dans le moment présent à 100 %. Je suis quelqu'un C'est à pas bon sens.

 

(56:44 - 56:47)

À commander du doredás. Ça peut pas être une passion. Je sais pas.

 

(56:47 - 56:56)

Ça peut, mais il faut qu'il y ait une autre affaire, qu'il y en ait une debout. C'est ça... F wiring le golfe, je trouve ça plus simple. La course, ça peut avoir été pendant une période.

 

(56:57 - 57:29)

Tu es allée à la Lune? Oui, mais je faisais comme, j'avais fait sept demi-marathons un an, j'étais folle, mais là j'en fais un par année, je fais tout le temps celui de Montréal puis je cours toute l'année, mais c'est vrai que c'est parce que le sport, il faut se checker, quand ça tombe trop intense, oui c'est ça, ça peut tomber dans le malsain, mais le golf c'est… Je pense pas que ça peut être malsain, non, c'est plus un oiseau, oui. Mais tu sais, le golf, je veux dire, il y a des bonhommes de 87 ans qui jouent au golf, tu sais, je veux dire, c'est… Oui, oui, oui, c'est plus accessible quand même. C'est plus accessible, t'as moins besoin d'être en forme, mais tu sais… Physiquement, oui.

 

(57:29 - 57:58)

Mais la technique, c'est difficile, mais un coup que t'as ton swing, ton affaire, puis t'es capable de se carrer un peu puis de jouer une game qui fait du sens, ben tu sais, t'es dehors, t'es en nature, tu sais, tu le marches, t'as un 5-6 km pendant 3h30-4h. Oui, mais c'est fâche, le golf, c'est toujours souvent, pas super souvent, mais… C'est pour ça qu'il faut que tu pratiques beaucoup pour atteindre un niveau que là, tu vas te dire, ok, quand tu fais un mauvais trou, tu sais que le trou d'après, tu vas être capable de revenir parce que t'es assez pratiqué. J'ai de la misère avec le concept que t'as, tu frappes, tu le rates, c'est fini.

 

(57:59 - 58:34)

Tu sais, comme t'as pas… « Ah, ça me fait chier, ça ! » T'es comme « Ben là, genre, je viens d'en faire plein qui étaient vraiment bons, fait que j'aime ça aller frapper des barres. » Parce que là, c'est le fun, on dirait que tu peux comme… Tu sais, là, c'est satisfaisant, mais jouer au golf, quand t'es comme… « J'étais là, là, j'étais poche, parfait ! » Là, tu manques ta drive, tu le refais, tu tombes dans la trappe de sable, tu restes dans la trappe de sable, tu sais que t'es plus 4, puis t'es pas rendu au green, t'as envie de tout casser. Non, mais là, toi, c'est sûr que ça fait pas ça, parce que là, tu te filmes, puis t'asstiques tes bâtons, puis… « Ben, j'étais encore là, oui.

 

» Ok. « J'étais encore là, mais je vais frapper genre 200 balles par jour, là. » Ah boy, ok.

 

(58:34 - 58:40)

Ben après ton voyage, tu vas peut-être être meilleur. « Faudrait que je sois bon pour y aller. » Oui, peut-être, comment ça t'arrête moins avant le voyage.

 

(58:40 - 58:47)

« Je vais me pratiquer au bout avant d'y aller. » Vas-y, une orange. On a-tu fait une orange, non ? « Oui, on a fait une.

 

» Ok. « Non, on n'a pas fait une. » Non.

 

(58:50 - 58:59)

« Ça fait donc bien le côté de toi-même que t'as le plus de difficultés à aimer. » « T'en as sûrement déjà parlé sur ton podcast. » Oui, oui, mais ça change dans les affaires.

 

(58:59 - 59:17)

« Oui, bien, assurément, là, je veux dire, on évolue, nos périodes, tu sais, elles ont changé, là. » Oui, en ce moment, je dirais mon insécurité. « Comment ? » Je dirais, oui, je dirais, je suis vraiment pas rassurable, moi, dans la vie.

 

(59:19 - 59:28)

Je suis tout le temps en train de penser que les gens vont arrêter de m'aimer. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Que le monde va... Ça, ça, ça m'énerve d'être de même.

 

(59:28 - 59:34)

« C'est plaisant. » Je trouve ça fatigant. « Tu es tout le temps un peu en performance de... » Recherche de validation.

 

(59:34 - 59:40)

« Tu es tout le temps en train de faire un peu les affaires pour les autres. » Oui, puis surtout, recherche de validation. J'ai besoin de beaucoup de signes tout le temps.

 

(59:41 - 59:56)

Je trouve ça fucking gossant d'être de même. J'essaie de ne pas être de même, mais je suis chez nous, puis je suis comme... Ça ne va pas, là. Des fois, je sais que je compense, puis j'essaie, puis j'en ai besoin beaucoup, puis je demande beaucoup d'être rassurée.

 

(59:57 - 1:00:25)

J'essaie de le faire d'une autre façon, puis de le faire avec moi-même, mais calé que je ne me crois pas. « Tu as peur que les gens autour de toi se tannent de toi, du jour au lendemain ? » Finalement, ils ont juste changé d'idée. « Ce n'est pas si nice que ça, dans le fond, Marie-Hélène.

 

» Finalement, je ne l'aime plus. Mais moi, je ne peux être à rien. Mettons, quelqu'un qui me... Même des amis qui ne répondent pas à un message, puis le lendemain, je suis comme... « Tu penses que c'est toi ? » Je pense que pour cette relation-là, c'est terminé.

 

(1:00:25 - 1:00:37)

Puis c'est comme, mes amis à qui je parle à tous les jours, ça n'a aucun rapport. Ça m'énerve vraiment, ce côté-là de moi, mais je sens que c'est profond. Ça part de quelque chose d'autre.

 

(1:00:37 - 1:00:47)

Oui, c'est ça. Ça fait que c'est dur à régler, parce que je suis comme... Je le sens, mais j'en parle tout le temps avec ma psy, mais je sens que c'est vraiment comme... Je ne sais pas si ça va être réglable. Ça fait partie de ta personnalité.

 

(1:00:47 - 1:00:53)

Oui, c'est ça. Moi, je suis pareil que ça. Tu es comme ça ? Fais-tu ça même avec tes vieilles amitiés ? Oui.

 

(1:00:53 - 1:01:22)

Pour vrai, ça me fait ça avec mes amis les plus proches qui me disent tout le temps qu'ils m'aiment, une journée où ils me répondent moins, où les messages... Je suis comme... Je tombe là-dedans vraiment vite dans ma tête, mais je ne le fais pas sentir, parce que j'essaie de ne pas le faire sentir, parce que je sais que c'est moi, et je ne peux pas tout le temps être en train de dire au monde, réponds-moi, je ne fais pas ça, mais en relation, c'est une catastrophe. Parce que c'est ça... C'est une catastrophe. Ça ne peut pas être la priorité de tout le monde, c'est impossible.

 

(1:01:22 - 1:01:33)

Non, et je pense que ça fait clairement... On va chercher... On teste un peu nos patterns en vie. Ça fait que je vais tout le temps vers des gens qui ne sont fucking pas validants. Évitants à mort.

 

(1:01:33 - 1:01:41)

Évitants à mort, pas disponibles. Je vais tout le temps là, on dirait, pour tester au maximum cette affaire-là en moi, puis être comme... Bien, c'est ça. Bien, je savais.

 

(1:01:42 - 1:01:48)

Tu te prouves que tu as raison, mais crime, tu t'es mis dans la gueule du loup. Je me suis mis dans la pire situation. Je suis comme... Bien, voilà.

 

(1:01:48 - 1:01:53)

Et voilà. Ça doit quand même être rassurant, dans ta relation avec Sam, d'avoir des projets. Oui.

 

(1:01:53 - 1:01:59)

Parce que ça fait qu'il ne peut pas nécessairement t'abandonner aussi facilement que ça. Oui, mais tu vois, Sam... C'est ça. Oui, c'est ça.

 

(1:02:00 - 1:02:16)

Mais oui, pour vrai, d'avoir des projets, d'avoir des affaires super concrètes, mais Sam, c'est pas mal ma relation la plus rassurante que j'ai dans ma vie. Je ne me dis jamais que... Je ne me dis pas que Sam, il ne m'aime plus. Je ne me dis pas... Mais est-ce que c'est à cause du podcast? C'est ça.

 

(1:02:17 - 1:02:27)

Peut-être qu'aussi, on a des... Bien, on en a. On se le dit des fois qu'on est obligé d'être amis parce qu'on est trop carriéristes pour arrêter d'être amis. Mais ce n'est pas vrai. On s'aime, tout ça, mais c'est vrai que ça rassure.

 

(1:02:27 - 1:02:43)

Ça rassure vraiment. Mais là, tu y tapes l'épaule parce que t'es de même, toi aussi. Mes cauchemars dans ma vie, quand je fais un cauchemar de la nuit, c'est que mes amis... Mettons, je suis dans une soirée, puis là, il y a une situation qui se passe, puis mes amis sont tous contre moi, puis ma mère est contre moi, puis le monde est contre moi.

 

(1:02:43 - 1:03:01)

Fait que là, j'ai comme... Moi, c'est le pire cauchemar de perdre les gens. Puis drôlement, j'ai tellement peur de faire ça que quand je réagis mal à des situations, bien, j'agis en fonction que les gens s'éloignent, mettons. Tu sais, tu sens qu'il y a tellement peur de nous perdre des fois qu'il peut avoir de la petite jalousie entre amitiés.

 

(1:03:01 - 1:03:16)

Fait que là, ça te donne des raisons de dire « Chris, veux-tu un ami qui est jaloux? » Tu comprends ça? Fait qu'il crée des situations qui vont faire que... Ou je pète une coche sur une affaire, mais au final, ça ne fait pas bien sentir que je ne m'aide pas dans patente. Si t'as peur de perdre du monde, n'agis pas de même. C'est ça.

 

(1:03:17 - 1:03:26)

C'est l'émotion qui monte. Ça se contrôle difficilement. Genre, je ne t'abandonnerai jamais, mais si tu continues d'agir de même, un moment donné, ça va arriver, mais à la base, jamais.

 

(1:03:26 - 1:03:51)

C'est ça. Moi, c'est la même affaire, sauf que ça va être dans le « trop niddy ». Fait que c'est comme, « Non, je ne vais pas arrêter de t'aimer, mais coller. Arrête de me le demander.

 

» Parce que là, comme dire à toi, « Est-tu fâché? Est-tu fâché? Est-tu fâché? » Ben, à un moment donné, je vais être fâché. Arrête de me le demander. Fait que ça, c'est l'affaire que j'essaie de... J'essaie vraiment de diminuer parce que c'est un peu ce qu'on parlait par rapport à la cigarette tantôt, mais l'espèce de besoin instantané d'être rassuré, besoin instantané de je ne sais pas c'est quoi que la cigarette calme, mais un affaire de main.

 

(1:03:51 - 1:04:16)

Mais je trouve que ça fait la même chose. Je suis comme, « Faudrait qu'il y ait une réponse maintenant à mon message ou faudrait que ce passe ça exactement pour être rassuré. Sinon, je ne serais pas capable d'être rassurée.

 

» Mais c'est stupide. Il y en a plein d'autres affaires qui peuvent... Mais ça, c'est mon pire défaut, honnêtement, et de loin, je trouve. Puis j'aimerais vraiment ça que ça change, mais Colin, je perds un peu d'espoir, honnêtement.

 

(1:04:16 - 1:04:27)

Je trouve que c'est gros. C'est un gros mot de soin. C'est tellement haut dans la pyramide de je ne sais pas quoi que ça affecte beaucoup tes agissements.

 

(1:04:27 - 1:04:40)

C'est une toile d'araignée sur plein d'affaires, probablement. Tes décisions, tes réactions sur beaucoup de choses. Puis ma psy m'avait dit de faire genre, c'est « basic », c'est vraiment « basic », mais une liste genre de « pour » et « contre » pour une relation, mettons.

 

(1:04:40 - 1:05:04)

Puis là, j'étais comme, pour vrai dans la liste de « pour », j'avais envie d'écrire sur ma feuille en gros genre « validation ». J'avais envie de juste écrire ça, puis j'étais comme, ça ne peut pas que ça soit ça. Ça ne peut pas être juste ça la raison, mais toute la liste de « contre » est vraiment longue. Puis j'étais comme, oui, mais ce sentiment-là, il est tellement fort en moi que ça prend la place de tout le reste.

 

(1:05:05 - 1:05:13)

Fait que oui, mais en en parlant, je suis comme, il faut régler ça, il faut régler ça. Tes amis sont-ils au courant un peu quand même? Oui, oui, oui. Que je suis comme ça? Oui, oui, oui.

 

(1:05:14 - 1:05:29)

Oui, oui, ils sont vraiment au courant, puis ils sont vraiment fines, puis j'ai vraiment des amis qui en mettent beaucoup pour me rassurer, puis qui savent que quand j'ai tel ou tel comportement. Finalement, ils ne t'aident pas. Non, bien oui, ils m'aident, parce qu'ils ne le font pas pour ça, ils sont juste naturellement comme ça.

 

(1:05:29 - 1:05:58)

Mais même moi, j'essaie de me parler des fois, puis d'enlever ces couches-là, mais tu sais, on ne peut pas tout manier, on en a besoin. Je veux dire, je sais que j'en ai besoin plus que d'autres mondes, mais mettons, en relation plus comme de couple, j'essaie de faire plus attention à ça, parce que je ne veux pas repartir une relation sur ces dynamiques-là. Mais en même temps, il y a toujours… C'est dur! Oui, mais en même temps, je veux dire, il y a une possibilité que tu rencontres quelqu'un qui soit full validant, puis que ça soit le bon partenaire pour toi maintenant? C'est peut-être ça que j'aurais besoin en fait.

 

(1:05:58 - 1:06:06)

C'est ça que tu as besoin. Parce qu'il y en a des gens comme ça, full validants, qui prennent soin, qui… Je ne les connais pas. Je ne les connais pas, je ne les connais pas, je ne les ai pas rencontrées.

 

(1:06:06 - 1:06:15)

Dans le détour, il y a peut-être quelqu'un Peut-être. Peut-être que c'est ça que ça me prendrait, parce qu'en amitié, c'est ça que ça me prend aussi. Sinon, je ne suis pas bien.

 

(1:06:15 - 1:06:33)

Sinon, ça ne dure pas longtemps, puis je suis comme… Je ne peux pas être amie avec cette personne-là, ça m'angoisse, mais c'est ça. C'est bizarre comment on se teste de même. Vous, c'est quoi votre pire défaut? Tu dirais-tu que c'est ça toi aussi? Le même que… Ben, tu sais, moi, j'ai… On top of everything, j'ai la toxicomanie, qui est quelque chose qu'il faut que je deal avec constamment.

 

(1:06:33 - 1:06:39)

Mais c'est ça un défaut, Ben, c'est parce que ça impacte beaucoup de choses dans ma vie. Oui, je comprends. C'est la chose que tu aimerais changer.

 

(1:06:39 - 1:06:56)

Oui, parce que je suis souvent en gestion, mais quand je l'ai… Tu sais, quand j'ai une période où je suis moins concentrée sur me gérer par rapport à ça, je vois l'échapper, puis c'est là que… C'est là que mon besoin de validation vient exponentiel, puis c'est là que je pète plus de coches, puis que je suis plus fâché après les situations autour de moi. Tu es déréglé, là. C'est ça.

 

(1:06:57 - 1:07:08)

Mais je pense que ça pourrait être ça mon pire défaut que j'ai besoin. Moi, je vis toute… Je sais, mais ce n'est pas un défaut. La question, c'est la partie de toi que tu as le plus de difficultés à accepter.

 

(1:07:08 - 1:07:13)

Ça marche. Je veux juste dire que ça marche ce que tu dis. C'est la partie de toi que tu as le plus de difficultés à accepter.

 

(1:07:13 - 1:07:15)

Ah oui, c'est ça. C'est moi qui ai dit défaut. C'est ça.

 

(1:07:15 - 1:07:25)

Mais si on enlève ça, de plus en plus, la validation, je commence à trouver ça lourd parce que, tu sais, ça en a fait des situations. Moi, tout ce que je vis, il faut que j'appelle quelqu'un. Tout ce que je vis, il faut que j'appelle quelqu'un puis peser.

 

(1:07:25 - 1:07:34)

Poser la question. Peser. C'est ça.

 

(1:07:34 - 1:07:41)

À un moment donné, si tu ne m'as pas écoutée, je ne sais plus quoi dire. Je ne peux pas te dire l'inverse de ce que je pense. Mais là, c'est après 13 ans.

 

(1:07:41 - 1:07:45)

Moi, c'est ça. J'aurais fait dans cette situation-là. Je te le répète, je le répète.

 

(1:07:45 - 1:08:24)

Puis à un moment donné, la septième fois, tu me rappelles et ce n'est pas ça que tu as fait. Je suis comme, je ne sais juste pas quoi te dire. Toi, tu fais quoi quand tu cherches, tu trouves la réponse en dedans de toi? Tu fais quoi? L'inverse de... Moi, mon pire défaut, ça doit être probablement que tu n'es pas capable d'avoir une réponse.

 

(1:08:24 - 1:08:29)

Tu n'es pas capable d'avoir une réponse. d'avoir une réponse. Tu n'es pas capable Tu n'es pas capable Je ne le crois pas.

 

(1:08:30 - 1:08:36)

Je ne le crois pas. Oui, mais ça, je comprends. Fait que, mettons, quelqu'un qui me dit, j'ai aimé ça passer du temps avec toi aujourd'hui, je suis comme, non, mais je ne suis pas tant nice.

 

(1:08:36 - 1:08:40)

Je ne comprends pas pourquoi tu as aimé passer du temps avec moi. Oui, mais c'est l'estime de soi. C'est ça.

 

(1:08:40 - 1:08:48)

C'est comme si je ne le crois jamais. Je comprends. Fait que, j'en n'ai pas besoin parce que ça me fait juste... Tu as besoin de me rassurer parce que tu t'es dit, hey, Paisley, aujourd'hui, tu étais tellement pas nice.

 

(1:08:48 - 1:09:01)

Je vais lui donner Je vais lui donner un petit cheer up et je vais lui dire, je comprends. De l'autre bord, moi je le vois. Mais mettons, quand il faut que tu prennes une décision, t'appelles-tu quelqu'un ou tu... J'ai étonnamment confiance en mon processus décisionnel.

 

(1:09:01 - 1:09:08)

J'espère que je vais prendre les bonnes décisions pour ce que j'ai besoin. Parce qu'il y a personne qui est dans ma tête. Fait qu'il ne pourra pas me conseiller.

 

(1:09:09 - 1:09:16)

Je pense que tu ne m'as jamais demandé un conseil pour, genre, prendre une décision. Non, je pense que je n'ai jamais demandé de conseil. Moi, je t'ai donné des conseils parce que je savais que tu faisais des affaires, mais jamais parce que tu ne m'as jamais demandé.

 

(1:09:16 - 1:09:24)

J'ai jamais demandé de conseil. Wow! Et pas parce que tu es mal en paix. Ben oui! Sérieux, je suis impressionnée.

 

(1:09:24 - 1:09:29)

Tu es fou. Non, mais parce que... Je pense que je n'ai jamais pris une décision sans demander un conseil. Moi non plus.

 

(1:09:30 - 1:09:42)

Et genre à 3-4 personnes pour être sûr que ça va être comme décision. Et même là, même là, je fais comme... J'en pige un oiseau, honnêtement, je n'ai même pas plus d'opinion qu'avant, avant de demander à tout le monde. Oh my god, j'espère que c'est la bonne chose à faire.

 

(1:09:43 - 1:09:53)

Aïe aïe, je trouve ça vraiment impressionnant. C'est juste que je trouve ça difficile, les conseils, parce que la personne... Mais il y a aussi une partie que c'est difficile, mais je trouve que j'ai la difficulté à exprimer. Souvent à m'exprimer.

 

(1:09:55 - 1:10:07)

Puis d'expliquer une situation à quelqu'un, ce que j'ai vu pour les comptes, puis comment la situation s'est vraiment passée. Je l'ai dit, puis je suis là, je ne l'ai même pas dit comment ça s'est passé. Fait que la personne, elle me donne un conseil sur... Pas la bonne situation.

 

(1:10:07 - 1:10:12)

C'est même pas ça. Je trouve que tout ça, pour moi, ça ne fait pas de sens. Je comprends.

 

(1:10:12 - 1:10:20)

Je vais me débrouiller. Mais quand même, c'est vraiment hot de prendre l'émission. Ah oui, vous trouvez ça hot? Maisan, je suis éblouie.

 

(1:10:21 - 1:10:35)

Moi, honnêtement, je trouve ça tellement plate de devoir tout le temps demander à tout le monde. Je trouve l'inverse, moi. Pourquoi? Parce que c'est comme si... Je trouve que ça démontre bien plus de confiance d'aller voir les gens, puis de leur dire, j'aurais besoin de ton opinion.

 

(1:10:35 - 1:10:46)

C'est de la vulnérabilité. Puis après ça, t'es assez intelligente pour prendre les conseils de tout le monde, prendre le meilleur de ça, puis faire toi-même ton opinion. Imagine si t'as même pas besoin de demander puis que t'as déjà fait le raisonnement dans ta tête.

 

(1:10:46 - 1:10:52)

Ça veut pas dire que c'est le bon non plus. Je suis comme dans ma boîte. À la fin de la journée, c'est quand même toi qui prends la décision.

 

(1:10:52 - 1:11:07)

Tu comprends? C'est comme faire un pile ou face. Devant le fait accompli, si t'es pas d'accord avec le face, tu vas prendre le pile. Je sais, mais j'ai de la misère à me donner le mérite parce que j'ai l'impression d'avoir un peu comme gobé les choses que les gens m'ont dit.

 

(1:11:07 - 1:11:32)

Puis je trouve qu'après, je sais pas si tu te sens même aussi, c'est plus facile de regretter une décision parce qu'on dirait qu'elle vient moins... Elle vient moins de moi, on dirait. Fait qu'après, quand mes amis sont pas là, je suis comme, qui m'a dit de faire ça? Je l'ai faite pour quelqu'un ou je l'ai... Fait que là, je suis toute seule avec ma décision, mais c'est toute ma décision ou c'est l'opinion des autres que j'ai essayé d'appliquer. Fait que je me sens moins solide dans mes décisions des fois.

 

(1:11:32 - 1:11:47)

Mais je suis pas quelqu'un qui regrette full dans la vie, mais quand même, des fois, c'est plus que je reviens sur ce que j'ai dit parce que je suis comme... Bien là, c'est encore plus des exemples de relations avec mes amis qui sont comme, là, là, ça marche pas, tu lui dis ça. Je suis comme, OK. Là, je le dis, puis après, je suis comme... Bien, je le pensais pas.

 

(1:11:47 - 1:11:57)

Fait que là, après, je suis comme, non, je pense que je vais y réécrire finalement. Fait que là, je fais du back and forth de même, pas capable de tenir mon bout. C'est jamais vraiment connecté à toi.

 

(1:11:57 - 1:12:06)

Fait que t'es comme tout le temps perdue un peu dans la gueule. Il m'a répondu ça, mais finalement, je pensais pas ça. Fait que j'ai dit quoi à ça, après? Ça, ça me rend folle, honnêtement.

 

(1:12:06 - 1:12:13)

Ça me rend folle. Ça va super bien. Ça va super bien, mais c'est compliqué dans nos têtes.

 

(1:12:13 - 1:12:21)

C'est comme s'il y a une connexion qui se fait pas quelque part. Pour toutes les décisions des plus banales, genre m'habiller le matin, je peux me changer 5-6 fois. Ah, il peut m'envoyer des photos de tes outfits.

 

(1:12:21 - 1:12:39)

J'envoie des photos, mettons, j'ai une date, j'envoie, je fais un FaceTime, il paye, je te dérange 2 minutes, puis là, je mets le téléphone. Puis là, c'est-tu correct, ça? Puis admettons, si je m'essuyais là, à la place, qu'est-ce que t'en penses? Mais au final, ça me dit quelque chose, puis je suis pas d'accord. Je vais avec ma décision, mais c'est comme si quand il faut que je prenne la décision, il y a une connexion qui se fait pas de comme ding ding ding, ça fait du sens.

 

(1:12:39 - 1:13:02)

Oui, moi aussi. Ça arrive, des journées, des fois, que comme oui, ok, oui, tu le fais, ça va bien, mais c'est très, très, très, très, très rare. C'est vrai, je suis d'accord.

 

Moi aussi, pour les vêtements, des fois, j'appelle des amis pour des événements, surtout qu'il faut s'habiller d'une façon, là. Je regarde mon lin, je sais pas, je comprends rien. Je suis comme, quelqu'un, peux-tu me dire? On dirait que tout le monde est tellement déterminé, puis décidé, puis tout le monde est comme ouais, moi, j'ai mis ça, je suis arrivé, je suis habillé de même.

 

(1:13:03 - 1:13:13)

Je suis comme, oh, wow, ok, parfait. Mais à d'autres moments, je vais être très sûre, mais oui, c'est dur, c'est dur, les décisions. Il est où, là, la qualité de ce défaut-là, Matham? Bien, c'est ça, j'ai dit, moi, je trouve ça le fun.

 

(1:13:13 - 1:13:22)

Vulnérabilité, c'est vulnérable. Puis tu prends le meilleur de chaque personne pour prendre la meilleure décision possible. Ouverture à ce que les autres pensent, puis tout ça.

 

(1:13:22 - 1:13:46)

Puis je pense que ça crée des belles relations aussi. Moi, des fois, ça m'est souvent arrivé que les gens m'ont dit, j'ai de la misère à me sentir proche de toi parce que je connais pas ta vie, je connais pas qu'est-ce qui se passe. Ça, c'est vrai, par exemple.

 

Ça crée des belles relations avec tes amis parce qu'ils sont impliqués, ça fait des beaux échanges. Moi, je pense que ça, ça doit être une force que t'as aussi, je pense que je connecte quand même rapidement avec les gens parce qu'on donne beaucoup, puis on implique les gens dans nos vies. Ça fait cette qualité-là.

 

(1:13:47 - 1:13:52)

Je suis d'accord. C'est une qualité, finalement. C'est juste épuisant.

 

(1:13:52 - 1:14:09)

C'est épuisant, oui, c'est épuisant. Mais c'est vrai que ça peut être une qualité, puis ça fait qu'on match, je pense, avec des gens qui sont moins comme ça aussi. Moi, c'est ça, parce que moi, j'adore poser des questions.

 

Toi aussi, par exemple. Mais j'adore poser des questions et connaître les autres. Quand je tombe avec une personne qui aime ça, puis tu parles de ses affaires, j'ai comme le meilleur des mondes.

 

(1:14:10 - 1:14:19)

Je peux connecter avec cette personne-là sans trop en donner. Je peux juste en prendre, mais du sens où parle-moi de toi, ça me fait plaisir. Parce que toi, t'aimes moins ça.

 

(1:14:20 - 1:14:26)

Moi, j'aime moins ça, mais j'adore parler de tes problèmes. J'adore, j'adore ça. Je comprends.

 

(1:14:26 - 1:14:41)

Mais c'est ça, ça apprend des compatibilités. Vraiment. Après sa question, il y a-tu une heure à laquelle il faut-il quitter? Oui, parce qu'on a devancé un petit peu.

 

À quelle heure faut-il y être? Ça va, j'ai encore du temps. Parce qu'on a commencé il y a 50 minutes. Ça fait 1h10, c'est 12.

 

(1:14:43 - 1:15:07)

Qu'est-ce qui manque le plus à ta vie en ce moment? Ben ouais! Hein? Qu'est-ce qui manque le plus à ma vie? Ou juste, ça ne te tente pas d'aller là, qu'est-ce qui manque à ta vie en ce moment? Pas le plus. Pas que ça ne me tente pas, je suis lourde. Pas en tout! Oh boy! Ben non, mais l'amour, honnêtement, je vais dire ça.

 

(1:15:07 - 1:15:13)

C'est sûr, c'est sûr. Je dirais ça. Tu penses beaucoup à ça? Oh my God, je pense toujours à ça.

 

(1:15:14 - 1:15:26)

C'est vrai? Je pense toujours à ça. Oui, oui, moi j'adore être en amour. T'aimerais être en couple? Oui, j'aimerais vraiment ça.

 

J'aimerais ça être en relation. J'adore les relations. C'est ce qu'on disait, la qualité tantôt, mais j'aime ça connecter du monde.

 

(1:15:27 - 1:15:50)

C'est pas tant le couple plus que la connexion que je craie tout le temps. C'est une connexion qui est forte. Oui, c'est ça.

 

C'est vraiment l'affaire qui me manque dans ma vie. Même des couples qui vont mal autour de moi, je suis comme « Yeah! » J'aime ça. Toutes nos relations, j'aime ça, moi.

 

(1:15:50 - 1:16:06)

Faire des compromis, ça ne me dérange pas. Les discussions, ça ne me dérange pas. Je trouve ça nice.

 

Chaque fois que je suis en relation et qu'il se passe des affaires de même, je suis à l'aise là-dedans. Je suis à l'aise d'en parler de comment je me sens. Oui, j'ai vraiment envie de ça.

 

(1:16:07 - 1:16:12)

Mais après... Pas à n'importe quel prix. Non, vraiment pas. Je n'ai pas envie d'être en couple.

 

(1:16:13 - 1:16:23)

Sinon, tout le monde, on pourrait tous se matcher. Oui, c'est ça. Ce n'est pas ça, mais j'ai envie d'une vraie connexion, mais je pense que je ne la cherche pas à la bonne place pour les bonnes raisons.

 

(1:16:23 - 1:16:30)

Mais oui, je pense que c'est le truc qui me manque le plus. Mais en même temps, je suis jeune encore. Et puis, j'en ai eu plein.

 

(1:16:31 - 1:16:36)

J'en ai plein, j'en ai tout le temps. Mais pas comme je voudrais. Ce n'est pas satisfaisant.

 

(1:16:36 - 1:16:54)

Est-ce que tu penses que depuis, mettons, ta popularité montante, ça a eu un impact sur comment tu te rencontrais, mettons? Pas tellement, parce que justement, je ne vais pas sur des dates. Je rencontre dans mon milieu, dans mon cercle, dans mon travail, tout ça. Ce qui est une idée moyenne, honnêtement.

 

(1:16:54 - 1:16:59)

C'est ça, j'allais dire, c'est ça. Peut-être que les applications, ça ne serait pas mauvais. Je sais que c'est dur.

 

(1:17:00 - 1:17:12)

Peut-être que ça serait meilleur, mais aussi parce que j'ai tout le temps des gars plus vieux. Veux-tu en parler ou on n'en parlera pas? Ça ne me dérange pas. Ça ne semble pas porter fruit, honnêtement.

 

(1:17:13 - 1:17:26)

En même temps, j'ai eu quand même une relation de quatre ans, qui faisait du sens. Je pense que là, ça... Parce que souvent, plus vieux, il y a comme un clash de générations. Ils n'ont pas nécessairement eu l'éducation la plus rassurante.

 

(1:17:28 - 1:17:53)

Puis là, je généralise vraiment. Mais tu sais, il y a vraiment un clash. Ça se peut que j'aille de ça un peu là-dedans, mais aussi, je pense que c'est le test ultime de mon affaire de chercher la validation.

 

Comme je vais pogner quelqu'un que vraiment, c'est sûr qu'il ne va pas et ça ne marchera pas. Puis là, c'est comme, ça finit par marcher et je suis comme, oh my God, ça marche. Puis il doit y avoir de quoi en moi qui est comme vraiment, ça va toucher quelque chose de rassurant sur le coup puis après, non.

 

(1:17:54 - 1:18:03)

Mais ouais, peut-être qu'il faudrait que je sorte complètement de mon pattern puis de mon range. Mais c'est tellement dur. C'est ça qui t'attire comme habitude? C'est tellement fun, mais pauvre celle, sorry.

 

(1:18:05 - 1:18:10)

Sorry, mais je m'en sors pas de ça, honnêtement. C'est ça. Mais oui, il faudrait.

 

(1:18:10 - 1:18:19)

Il faudrait que je m'en sorte. Genre, t'es jamais allée plus jeune un peu? Non, je pense, ça j'ai réalisé, j'ai jamais daté quelqu'un qui était dans la vingtaine. C'est fou pareil.

 

(1:18:19 - 1:18:30)

Trentaine? C'est rare. Là, t'es rendu dans le 40-50? Là, on dépasse la limite de l'acceptation. On dépasse la limite, là.

 

(1:18:30 - 1:18:42)

Sérieux, là, 50, ça va pas. C'est pauvre celle qui te turn on? Bien, je sais pas c'est quoi. Mais je pense qu'il y a quelque chose, tu sais, on disait comme j'aime ça comme quelqu'un qui je sais pas, je sais pas c'est quoi exactement.

 

(1:18:43 - 1:18:57)

Je peux comprendre. Je peux vraiment comprendre. Mais... Je peux comprendre que ce soit attirant, mais qu'il y a juste ça que tu trouves attirant.

 

Là, il y a quelque chose là-dedans. Il y a pas juste ça, mais pour de vrai, c'est aussi ces gens-là qui viennent vers moi. Honnêtement.

 

(1:18:58 - 1:19:15)

Tu dois dégager ça, c'est sûr. Ça se peut parce que c'est vraiment ce monde-là, même si je suis dans un party, un affaire, je suis comme pis quelqu'un me parle, je suis comme pourquoi t'as 45? Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi c'est toujours ça? Je sais pas, ça fait combien de temps que ça m'est pas arrivé que quelqu'un vienne me parler pis qu'il est comme, salut, j'ai 32. C'est jamais.

 

(1:19:15 - 1:19:23)

Jamais, jamais, jamais. Après, moi, peut-être que j'ai plus d'ouverture à ça. Ton énergie, ton magnétisme doit être exponentielle envers ces gens-là.

 

(1:19:23 - 1:19:39)

Ça doit aller vers ça, pis je suis plus comme alerte ou je sais pas qu'est-ce que je fais, mais il y a quelque chose là. Mais je sais pas exactement c'est quoi, mais je sais pas. J'ai toujours aussi été intimidée peut-être par les gens plus de mon âge, que je suis comme trop cool.

 

(1:19:39 - 1:20:16)

Les gars d'en vingtaine qui vont être comme... Je vais me dire, ils veulent une fille vraiment mince, vraiment ci, vraiment ça, pis je suis comme peut-être qu'un gars plus vieux... En fait, je le constate que vraiment les gars plus vieux, c'est pas nécessairement... Ils cherchent pas ça, pis ils sont plus comme... La connexion, l'humour aussi, je trouve que je peux rejoindre plus des gens plus vieux que des gens plus jeunes. Je trouve qu'il y a des gars d'en vingtaine, une fille drôle, pis tout ça, qui a déjà une carrière, c'est-tu intimidant ou juste pas vraiment dans les trucs qu'ils cherchent versus quelqu'un qui a déjà une vie? Ça, ça peut être plus attirant. Peut-être que là, il y a quelque chose qui se passe, mais il y a clairement d'autres affaires moins saines aussi qui se passent.

 

(1:20:18 - 1:20:27)

Non, mais ce que je veux dire, c'est facile. Moi aussi, si j'ai le choix entre un gars d'en vingtaine pis un gars d'en cinquantaine, cinquantaine, all the way. Vingtaine, c'est rough.

 

(1:20:27 - 1:20:34)

C'est comme tu veux pas t'embarquer là-dedans. Ça tente à personne. Après ça, 35, je trouve que ça commence à faire du sens.

 

(1:20:34 - 1:20:51)

Mais si il faut que je décide, pis que je peux mettre un range sur les applications, c'est ça que je prendrais. Je prendrais 35, je prendrais pas 50. Jamais.

 

Je suis comme, non Alain, dans dix ans, il y a 60. Qu'est-ce qui se passe? Ça va pas du tout. Ça marche pas, pis ils ont des vies, pis ils ont du bagage, pis c'est compliqué.

 

(1:20:52 - 1:20:58)

Tout ça, des enfants. C'est ça que tu as pour dire, des enfants, des ex-fans. Tout ça.

 

(1:20:59 - 1:21:04)

C'est pas le best. Je suis pas comme, waouh, quel beau portrait. Tout est à faire.

 

(1:21:05 - 1:21:15)

Non, c'est un cauchemar. Mais en même temps, c'est ça. Je le vois sûrement comme le bon J. C'est un défi considérable.

 

(1:21:16 - 1:21:19)

Je sais pas. Mais le réel défi, ça serait un vingtaine finalement. Peut-être.

 

(1:21:21 - 1:21:26)

J'ai 28. OK, c'est ça. Je veux dire, 28-29 ans.

 

(1:21:28 - 1:21:34)

29 ans qui ont vécu des affaires. Ouf, à 28 ans, moi là, c'est l'année que j'ai fait au dé. Non, tu voudrais pas me déter à 28 ans.

 

(1:21:34 - 1:21:53)

Je sais que les gosses, des fois, c'est un peu plus long. Mais aussi, moi, j'ai vraiment à 16 ans, je savais ce que je voulais faire dans la vie. J'ai déménagé en appart à 17 ans.

 

Fait que j'habite seule en Montréal depuis que j'ai 17 ans. Ça fait 11 ans que j'habite ici. Fait que je suis vraiment quand même en mode, ça fait longtemps que je me sens comme une adulte.

 

(1:21:53 - 1:22:20)

Fait que c'est sûr que je vais voir des gens un petit peu plus vieux. Pis mes amis, mes amis ont 40 ans, 42. Fait que dans mes cercles d'amis, c'est ça.

 

Dans mes cercles d'amis, c'est pas bizarre d'amener quelqu'un. C'est moi, quasiment, qui est la plus bizarre dans mes cercles d'amis. Fait que des fois, même eux, je pense qu'ils oublient.

 

On commence à te présenter pis je suis comme, il y a encore 40 ans? Mais c'est comme ça. Fait que un moment donné, je vais vieillir. Mais eux aussi, c'est ça le problème.

 

(1:22:21 - 1:22:40)

Ils vont avoir 5 ans ou 10 ans. Fait qu'au moins, c'est pas Dans ma vie quotidienne, c'est pas bizarre. Ça fonctionne.

 

Fait qu'il y a un peu de ça qui s'explique aussi. Même quand j'ai commencé l'humour à 17 ans, les gens avaient 35. Fait que les 18-19 ans, j'avais 20 ans pis tout le monde autour de moi était du monde des adultes.

 

(1:22:41 - 1:22:54)

Fait que ça a bâti un peu j'ai l'impression aussi, je commence ma vie adulte, mes premières fréquentations. Fait que c'est sûr que ça a construit ce pattern-là en moi de façon aussi un peu naturelle. Mais... et autres.

 

(1:22:54 - 1:22:58)

Et autres traumas. À découvrir. À découvrir.

 

(1:23:02 - 1:23:08)

Hum... Tu l'aimes pas celle-là. Des fois, on répond. On parle quand même de plein de sujets en posant une question.

 

(1:23:09 - 1:23:12)

Des fois, on répond à d'autres questions en même temps. Et on s'arrange. Make a wish.

 

(1:23:13 - 1:23:18)

Tu fais-tu des vœux? Moi, je fais des vœux aussi. Oui, oui, moi, je le fais. Ça a un peu du rapport avec l'amour.

 

(1:23:18 - 1:23:50)

Toi, c'est sûr, c'est le golf. Non, non, j'étais dans l'amour aussi. OK, bon.

 

Lui aussi, il aimerait ça. Oui. Vous avez pas dit, vous autres, ce qui vous manque le plus dans vos vies? Moi, c'est ça.

 

Mais il faut que ça soit simple et désiré. Je veux pas être en couple pour être en couple. Non, non.

 

Comme tu dis, ça serait simple. Mais de trouver une bonne partenaire. T'aimes ça.

 

J'aime ça. J'aime ça pour enlever un peu de... De poids sur mes épaules. J'aime communiquer, j'aime avoir quelqu'un dans mon day-to-day, j'aime avoir, partager une bonne nouvelle, une mauvaise nouvelle.

 

(1:23:51 - 1:24:02)

Je vis quelque chose dans la rue, j'aime ça avoir ce genre de partenaire-là. Puis aussi pour bâtir une famille. Je suis quand même à 35 ans, fait que... T'as envie d'avoir des enfants, pis tout? Oui.

 

(1:24:03 - 1:24:18)

En même principe, pas à n'importe quel prix. Si je vois que la relatrice, il faut que ça soit dans un, je sais ça, quelque chose de simple. Toi? Moi, je suis en train de changer un peu, mais je trouve que c'était pas de l'ambition, mais je trouve que je faisais pas beaucoup de choses.

 

(1:24:18 - 1:24:32)

Je trouve qu'il me manquait un genre de will, un genre de volonté de faire des affaires. Autant voir plus mes amis sortir parce que je les aime, mais j'ai le réflexe de rester toute seule à la maison vraiment facile. Fait que je trouve que ce qui me manquait à la vie, c'était de dire plus oui à plein d'affaires, pis d'essayer des affaires.

 

(1:24:32 - 1:24:47)

Je sais pas beaucoup de choses, comme je te disais tantôt au départ. Tranquillement, pas vite, je trouve que je le... J'essaie de changer ça. Fait que ça manque encore.

 

Ça paraît. Ouais, tu le constates. Fait que ça manque encore.

 

(1:24:47 - 1:24:57)

Je trouve que je fais pas assez d'efforts pour bien des affaires, mais tranquillement, pas vite, je le change. Pis l'amour, c'est pas dans tes... Non, l'amour, c'est vraiment pas dans mes plans. Elle veut pas être en couple.

 

(1:24:58 - 1:25:16)

Y'a rien de ça que j'aime. Tout ce que t'as dit tantôt, les compromis, les discussions, tout, c'est mon cauchemar. Y'a rien de ça qui me fait bien sentir.

 

Pour le moment. Pour le moment. Pis c'est comme, l'autre jour, j'en parlais un peu aussi dans un autre podcast, pis je disais peut-être que je suis dans une période révoltée, je le sais pas, mais pour le moment, ça file doux, ça file pas révoltée.

 

(1:25:17 - 1:25:24)

Ça se peut que dans deux, trois, deux ans, j'ai une autre discussion. Pis là, j'ai sorti d'une relation... C'est sûr, on change. Pis là, j'ai sorti d'une relation où c'était quand même prenant.

 

(1:25:25 - 1:25:37)

Fait que c'est peut-être... Ça t'a brûlée un peu. Mais pour le moment, c'est vraiment pas ça. Mais c'est un bon réflexe, si ça t'a brûlée, de faire, au lieu de juste retomber dans quelque chose qui est pareil pis qui te rebrûle de la même façon, de faire, OK, je vais prendre un peu de recul.

 

(1:25:37 - 1:25:45)

C'est ça, je suis plus là-dedans. C'est très sain, moi, je trouve, ce que tu dis. Je m'en inspire, je bois tes paroles.

 

(1:25:46 - 1:25:54)

Si seulement on pouvait changer ça. Si seulement. Mais t'as quand même un homme dans ta vie, présent, qui est... Non, mais c'est vrai que ça aide.

 

(1:25:55 - 1:26:22)

De présence masculine dans ma vie. Tout aide, sauf l'intimité pis la sexualité, pour vrai, je suis quand même ça dans ta vie. Oui, c'est vrai.

 

Moi, même ça, même ça dans ma vie. Ça reste une présence masculine. Oui, pis quelqu'un avec qui faire des projets, faire des voyages, faire des affaires.

 

On s'en va passer le week-end à Oshiaga, ensemble, toute la fin de semaine, pis on est bien excités de ça, pis il y a ça, quand même, là-dedans, de faire comme quelqu'un à qui tu peux écrire, que tu peux appeler. Fait que oui, c'est sûr. Pas sûr que tu serais passée une fin de semaine à Oshiaga avec un gars de 45.

 

(1:26:23 - 1:26:37)

Ouh, peut-être, bien vous voulez. J'essaierais de l'inviter, mais il voudrait pas, peut-être. Mais peut-être que du monde dans ton milieu, il y en a, par exemple.

 

C'est ça, l'affaire, là. Parce que dans ton milieu, de cet âge-là, il aime encore faire ça, là. Fait que c'est une bonne nouvelle qu'il aime ça faire ça, on le sait pas.

 

(1:26:37 - 1:26:44)

C'est ça, l'affaire, là. Ils sont encore sur le party, mais c'est pas une bonne nouvelle. Je l'aime, celle-là.

 

(1:26:45 - 1:26:54)

Qu'est-ce que tu choisis d'ignorer en ce moment pour rester sain d'esprit? Saine d'esprit, pardon. Que je choisis d'ignorer. Hum.

 

(1:26:55 - 1:27:05)

C'est tough! Extrêmement dur, celle-là. Toi, tu l'aimes? Moi, je trouve que c'est une question extrêmement difficile. Parce qu'avec tout ce qui se passe dans l'actualité, tu sais, je veux dire... Ah, là, tu y vas politiquement.

 

(1:27:06 - 1:27:15)

Oui, mais pour rester sain d'esprit, parce qu'il y a eu un bout, le bout des élections, où j'étais vraiment impliqué dans ma tête. Tu shakais tout le temps. Puis ça a été vraiment, vraiment prenant.

 

(1:27:15 - 1:27:33)

J'avais des discussions avec le monde, puis j'avais de la frustration qui montait, parce que les gens étaient pas du même avis que moi. Fait que j'ai comme décidé de... pas de l'ignorer complètement, parce que ça existe, puis il y a des tragédies, mais juste de tasser ça un peu, puis de gérer mes affaires à moi, tu sais, c'est ça. Moi aussi, c'est un peu ça.

 

(1:27:33 - 1:28:01)

Moi, je lis, je m'informe full, je lis toutes les affaires, mais moi, ça va être, mettons, dans mes cercles, dans ma famille, dans ma vie. Des fois, je vais l'aborder, mais je vais m'arrêter avant que ça devienne... On se pogne, puis là, on rentre trop là-dedans, parce que je vais avoir tendance à trop défendre, sinon. Puis quand je suis plus à vivre, des fois, c'est comme... Je suis pas capable de comprendre que vous comprenez pas, puis que ça vous fait... C'est ça le problème en ce moment dans la société, c'est qu'il y a ces deux bords, puis personne s'entend.

 

(1:28:01 - 1:28:22)

Exact. Fait que ça, c'est peut-être la partie qu'un moment donné, je vais abandonner un peu, de faire, OK, peut-être, tu sais, je te changerai pas sur ce sujet-là. Fait que ça, je fais peut-être un peu, des fois, du déni là-dessus de faire... Ah, là, je peux pas me pogner avec un membre de ma famille dans un party, parce qu'il comprend pas de telle affaire, ou qu'il va dire de tels propos par rapport à... Mais c'est challengeant.

 

(1:28:22 - 1:28:58)

Mais c'est challengeant, mais j'essaie quand même de le nommer, parce que je peux pas juste rien dire, on dirait que ça me rend trop folle, puis je me dis... Je suis pas la personne la plus au courant, mais je suis trop au courant pour laisser cette personne-là complètement dans l'ignorance. Si c'est ça le point, si c'est juste que tu le sais pas, que personne te l'a dit, je vais au moins l'avoir dit, mais après, je vais le laisser aller, puis je vais être comme... Plus ça, plus faire comme, regarde, je te changerai pas là-dessus. C'est que tu le sais, comment la conversation ou comment le sujet a été abordé, si tu peux faire... Si la discussion est ouverte, on va... Ou c'est juste... À la première réponse, tu le sais.

 

(1:28:58 - 1:29:06)

Ouais, ouais, ouais. Tu le sais tout de suite que ça va mal virer. Tu le sais que la personne n'a pas envie, dans le fond, de se faire challenger.

 

(1:29:06 - 1:29:12)

De mauvaise foi. Moi, ça me faisait bouillir en dedans, et c'est pas un feeling le fun. T'es en tabarnak, pour vrai.

 

(1:29:13 - 1:29:18)

Ça paralyse, mais c'est parce qu'on peut pas complètement l'ignorer. Non, c'est ça l'affaire. Tu peux pas l'ignorer.

 

(1:29:20 - 1:29:26)

C'est trop important. On peut pas faire semblant qu'il y ait pas de guerre. Sinon, le monde, il meurt pareil.

 

(1:29:27 - 1:29:50)

C'est dur, puis je trouve des fois, les gens, ils l'abordent... On le dit pas tant publiquement, mais dans la vie privée, moi, quand je l'aborde, c'est pas léger comme sujet. Des fois, quand les gens l'abordent de façon trop légère, je suis comme... Ça m'enrage, puis je suis comme, comment ça, que ça vous fait pas plus de peine? Mais à un moment donné, il y a une limite, puis tout le monde a sa zone, qu'il est capable d'aller. Mais ouais, ce serait ça, peut-être, moi aussi.

 

(1:29:50 - 1:30:00)

Moi aussi, j'ai un chat dans la gorge. Un petit chat? Ah, c'est les tapis, peut-être? Il y a quelque chose qui s'est dégagé. Celui-là, il y a une coupe de soulier qui est allé dessus.

 

(1:30:01 - 1:30:06)

Je pense que c'est le même tapis pour tous les podcasts. Il y a pas de bon sens, ce tapis-là. Ce tapis-là, il est gondolé, à la base, je pense.

 

(1:30:06 - 1:30:17)

Parce que... Les mailles sont comme... Oui, mais là, elles sont rendues plates. Parce que moi, j'en ai un qui ressemble à ça, puis... Oui, c'est gondolé. C'est le même tapis pour tous les podcasts, attends.

 

(1:30:18 - 1:30:32)

Mais il est bien, il est beau. Oui, mais il y a de l'histoire. Si tu pouvais remercier quelqu'un une fois de plus, ce serait qui et pourquoi? Remercier quelqu'un... Hum... Bien, j'ai pas le choix de remercier Kim, mon amie Kim.

 

(1:30:32 - 1:30:37)

Ah oui, c'est vrai. Elle est tellement présente, elle est tellement fine. Puis elle, elle aime ça jaser.

 

(1:30:37 - 1:30:43)

Puis re-jaser, et re-jaser encore. Puis on recommence, c'est le fun. Je pourrais nommer toutes mes amies, je pourrais nommer Anne-Elisabeth aussi.

 

(1:30:44 - 1:30:53)

Elles sont tellement comme... Mégane, Brouillard aussi. On est tellement comme... Je pourrais pas sans eux, en fait, tout le temps. Toutes mes questions, je leur pose.

 

(1:30:54 - 1:30:58)

Tu sais, toute ma vie. Puis elles sont tellement brillantes. Elles ont tellement des forces différentes.

 

(1:30:58 - 1:31:13)

Des sensibilités différentes. Moi, je capote sur les amis que j'ai. Je suis comme... Je suis tellement chanceuse d'avoir des filles tellement intelligentes autour de moi.

 

Pascal, tout le monde est comme... Je capote. Fait que j'ai envie de remercier toutes mes amies pour le temps. Le temps.

 

(1:31:13 - 1:31:25)

Des fois, je suis comme, c'est ça, vous êtes tannées. Ça se peut pas que ça vous tente encore, mais de ce que je comprends de vos témoignages, ça tente encore aux amis des conseils. Mais ça, c'est vraiment important pour moi, mes amitiés.

 

(1:31:25 - 1:31:51)

Tu sais, moi, j'ai... Oui, ma famille, c'est vraiment important, mais, tu sais, moi, mon père s'est séparé. Je parle pas beaucoup à ma mère. Fait qu'il y a comme... Mes liens de sang sont pas très présents dans ma vie, un peu.

 

Tu sais, mon frère, ma sœur, on a pas de lien de sang. C'est comme, c'était la blonde à mon père. Fait que j'ai beaucoup plus des liens forts qui sont des liens que j'ai choisis, plutôt que des liens qui sont juste là dans ma vie.

 

(1:31:51 - 1:32:27)

Fait que c'est comme très important pour moi, ces relations-là. Fait que, ouais, sans ça, c'est pas mal, c'est cliché, mais c'est vrai que mes amis, c'est un peu rendu ma famille, en quelque sorte. C'est avec eux que je fais mes projets beaucoup, pis tout ça.

 

Fait que, ouais. Tu sais, je l'ai déjà dit, mais je vais le redire pour toi, parce que t'étais pas là quand je l'ai dit, mais si tu trouves tes amis autant extraordinaires, pis qu'ils t'aiment, c'est qu'à quelque part, t'as quelque chose d'aussi nice à leur offrir, tu comprends? Parce qu'ils ont le choix, là. Si ils décident de passer leur temps avec toi, c'est qu'à quelque part, peut-être que t'as pas tant besoin de t'inquiéter qu'ils vont te laisser tomber, là.

 

(1:32:27 - 1:34:22)

– Peut-être. Peut-être. Ben, tu sais, ça, je veux dire, c'est tellement comme le pilier de, comme, et ma carrière, et, tu sais, ma vie, et comme il y a tellement été... On s'est tellement apportés, là, tu sais, je pense, mutuellement.

 

Fait que je pense que c'est assez clair, là, tu sais, à travers le temps, mais, tu sais, c'est comme quelque chose qu'après, justement, quasiment 10 ans d'amitié, là, on le constate que, OK, oui, je pense que les deux, on se nourrit, puis on s'apporte des trucs, mais vraiment comme une genre de force tranquille, puis une espèce de... Ouais. Non, non, je me trouve bien chanceuse. Mes amis sont vraiment, vraiment nice.

 

– Oui. Ça change une personnalité des amis. – C'est fou, hein? – Ah, tu peux pas être la même personne.

 

– Oui. – Tu prends deux personnes pareilles, mettons, là, on pouvait se cloner, là, puis avec un cercle d'amis incroyable, puis t'as pas de cercle d'amis, là, tu deviens... – Ah, c'est ça. – Pour vrai, je me dis tout le temps ça, mal entourée.

 

Mettons, je vis quelque chose, je me dis, si j'étais pas bien entourée en ce moment, je suis où, là? Comment ça se traverse? Puis malheureusement, il y a beaucoup de gens qui ont pas ces entourages-là. – C'est fou! Pour vrai, c'est le plus grand luxe, là, d'avoir un entourage, d'avoir des gens pour t'aider, d'avoir, tu sais, tout ça, là, c'est... Ouais, c'est vraiment... – Ce qu'on valorise aussi, là, tu sais, j'entends souvent aussi des gens dire à Stimoyal et Corachat, tu sais, j'entends ça existe, des amis qui parlent mal de leurs amis. – Ouais, vraiment.

 

– Puis de nous, de dire l'inverse, là, parce que moi aussi, je trouve mes amis un peu comme toi sont exceptionnels. Je suis comme, voyons, qu'ils m'ont choisi. – Oui, c'est ça.

 

– C'est ça que j'ai fait pour qu'ils décident de passer leur temps avec moi. – Oui. – Fait que des fois, je me dis, OK, fait que dans le fond, je dois être nice à quelque part, là.

 

– Oui. – Parce qu'elle a d'autres choses à faire. – Vraiment.

 

– Assurément, elle a d'autres choses à faire. Fait que je me dis, wow! Genre, je suis tellement choyée. – C'est ça.

 

Moi, gros red flag, maintenant, un gars qui dit qu'il a pas d'amis ou que, bof, moi, les amis, je suis comme... Ça, c'est... J'ai des questions, là. Je suis comme, pourquoi? Pourquoi? Puis ça m'est quand même arrivé souvent. Je suis comme, hein? Je comprends pas.

 

Il est comme, ben, je sais pas. Je suis ben. – T'es une enfant de génération aussi, là.

 

– Peut-être, mais ouais. Arrête d'adopter des petits vieux chinois qui ont pas d'amis. Mais je suis comme... – Non, je pense pas que ça a rapport avec la génération.

 

(1:34:22 - 1:34:41)

– C'est les deux. – C'est des personnes... Non. – C'est vrai qu'en vieillissant, c'est sûr qu'à un moment donné, on a peut-être moins d'amis, mais il faut que ça soit une valeur importante dans ta vie vis-à-vis des amis.

 

Moi, ça va toujours l'être. Je le sais. Ça aura pas... Je sais que peu importe mon âge, l'amitié, ça va être... Comme il y a des gens qui, eux autres, c'est vraiment le couple.

 

(1:34:41 - 1:34:46)

Ils veulent être en couple puis ils parlent plus à leurs amis quand ils sont en couple. Peu importe. Moi, je veux dire, c'est l'amitié, c'est sûr, là.

 

(1:34:46 - 1:34:56)

Ça fait que ça, c'est une affaire que je check maintenant, que je suis comme... Non, ça... Ça, j'aime pas. J'aime pas. – Ou qu'ils te laissent tes amis une fois que vous commencez à se dater.

 

(1:34:56 - 1:35:05)

T'es comme... – Mais dis-moi, quelqu'un peut pas remplir toutes les cases dans ta vie. – Non. C'est pour ça que ça en apprend plusieurs.

 

– J'en ai beaucoup. J'en ai beaucoup. Il y a beaucoup de cases à couvrir.

 

(1:35:06 - 1:35:08)

Beaucoup de valides questions. – OK. On est au moment de sa question.

 

(1:35:08 - 1:35:18)

– On en fait-tu une petite dernière ou bien on... – Moi, je vais avoir ouverte à toutes. Je veux pas y prendre trop de temps. – C'est juste savoir s'il fallait qu'elle quitte.

 

– Non, non, ça va. Je suis correcte. – Ça, on lui a répondu.

 

(1:35:22 - 1:35:48)

– Quoi? – Je sais pas. Euh... Ah! – Ah! – Je l'aime, celle-là, beaucoup. – OK.

 

– Si tu vivais exactement comme les deux dernières semaines de ta vie, est-ce que tu serais heureuse? – Non! Non! Non! Oh my God, non. Vraiment pas. C'est bon.

 

(1:35:48 - 1:35:53)

Oh non. Non, non, non, non. Non.

 

Ben non. Non, merci. Non, merci.

 

(1:35:54 - 1:36:05)

Mais non. – Pour toutes les choses qu'on a discutées avant. À cause... – Non, non.

 

Non. Mais ça m'a fait angoisser. – T'es prisonnière dans tes deux dernières semaines du reste de ta vie.

 

(1:36:05 - 1:36:10)

– Ah, non. Non. Euh... Je sais même pas quoi dire d'autre que non.

 

(1:36:10 - 1:36:46)

Non, mais juste parce que... C'est ça, ben, comme tout qu'on a dit sans trop, c'est juste une période un peu... Beaucoup de remise en question puis un peu angoisse puis un peu gestion de comme, OK, j'essaie de faire des meilleurs choix, puis de beaucoup de... Avec ma psy, de tout ça. Fait que c'est... – C'est lourd. – Ouais, c'est ça.

 

Je trouve que c'est un peu... C'est intense. Fait que... Puis c'est l'été, puis ça me tente pas que ça soit ça toutes mes semaines, mais entremêlée d'eux aussi. C'est tout le temps ça, hein? Je sais pas si ça vous fait ça, les périodes vraiment bizarres dans nos vies ou vraiment comme... C'est aussi, genre, les meilleurs moments, les meilleurs soupers avec des amis, des moments... Il y a comme un peu tout en ce moment dans cette période-là.

 

(1:36:46 - 1:37:04)

– Mais il y a trop de l'autre à faire. – Il y a trop de l'autre à faire, mais tu sais, je fais pas pitié du monde qui a leur vie, mais c'est juste que je suis comme... Ah non, je veux pas être toujours dans une zone aussi tendue en dedans de moi, puis autant comme... Faut que... Mais ça doit être un point de bascule, j'ai l'impression. Je dois être dans cette zone-là où là, ça va switcher.

 

(1:37:04 - 1:37:19)

Un moment donné, on doit être sur le bord de trouver la clé, le code du cadenas, mais on est dans cette affaire-là. Fait que non, pas pour toujours. Mais je peux l'en dire encore un petit mois, mais après, j'aimerais que ça soit traversé pour l'instant.

 

(1:37:20 - 1:37:33)

Mais être dans l'attente, c'est la pire affaire. C'est pas bon pour n'importe qui, même des gens qui ont... Moi, l'attente, ça me met pas dans une bonne zone. Fait que... Faut apprécier les processus, même si ils sont lourds.

 

(1:37:33 - 1:37:44)

Oui, c'est ça. Mais en même temps, oui, il faut apprécier les processus. Parce que t'es dans un processus, parce que ça serait bien pire que tu te filerais de même puis que tu essaierais pas de changer, tu comprends? Ça serait bien plus problématique.

 

(1:37:44 - 1:37:54)

C'est sûr. C'est vrai que le processus est important, puis le temps, puis se dire comme si les choses se réglementaient, puis les choses... Mais oui. C'est ça, c'est aussi beau que pas beau.

 

(1:37:54 - 1:38:50)

C'est autant comme... J'ai jamais autant mis le doigt sur les trucs que j'ai envie de changer, mais en même temps, quand t'as le doigt dans le bobo, c'est comme « OK, là, je prendrais une pause, là, ça serait correct. » Vous autres, les deux dernières semaines de vos vies, pour toujours? Euh... Non, moi, j'ai la même affaire que toi. Non, c'est sûr.

 

Puis écoute, la question, j'aime ça la poser, parce qu'on l'a posée plusieurs fois, puis ça fait comme... Ça change en deux semaines. Ça fait comme trois mois, mettons, qu'on l'a dans notre affaire, puis à tous les fois qu'on a répondu, moi, je dis non. OK.

 

T'as hâte de dire oui. Ben, c'est ça, mais comme toi, il y a du beau dans mes deux dernières semaines, il y a des bons moments avec des amis, il y a des belles réflexions que j'ai eues, j'ai des belles discussions pour... Mais ça reste que, même l'affaire que toi, il y a un hamster qui est comme... J'ai hâte qu'il aille prendre son bain, là. Oui, c'est ça, de relaxer un peu.

 

Moi non plus. Je veux plus de mouvements, il y a plus... C'est ça, là, c'est stagnant un peu, mes affaires. J'aime aussi quelque chose qui bouge de plus.

 

(1:38:50 - 1:38:59)

Ça commence à bouger, il y a plus d'affaires. Ça revient un peu, on revient à ce qu'on a dit tantôt. Il y a plus de projets, je dis oui, il y a plus d'affaires, mais il faudrait qu'il y en ait un peu plus.

 

(1:38:59 - 1:39:03)

T'affirmes plus. Oui, je m'affirme plus aussi. Moi, je m'affirme pas beaucoup non plus.

 

(1:39:04 - 1:39:20)

Récemment, je suis beaucoup, un peu comme t'as dit, j'aime ça faire plaisir aux autres, puis si les autres sont... Assurément que j'ai une opinion, mais elle prend jamais le dessus ou une préférence, mais ça prend jamais le dessus sur ce que mes amis, ça leur tente de faire. Là, je commence à plus le dire, puis plus de... Ah non, moi, j'irais pas là, je ferais pas ça. Mais ça, c'est vraiment bon.

 

(1:39:21 - 1:39:32)

Ça prend du temps pour les changements. C'est ça. Mes deux semaines sont pas dégueulasses, mais c'est un peu angoissant de me dire que ces deux semaines-là, ça serait ça.

 

(1:39:33 - 1:39:43)

Je suis pas née dans une affaire. Je suis pas née encore dans une affaire. Qui répondrait oui, dans le sens? Il y en a qui nous ont dit oui, du sens où ma relation va bien, ma job va bien, j'ai une bonne place dans la vie.

 

(1:39:43 - 1:39:55)

Puis moi, je suis comme, qui dit oui? Tu les connais. Qui sont ces gens-là? Qui dit oui à ça? Tout dans son revêtement noir. La veuve.

 

(1:39:56 - 1:40:13)

La veuve est solée. Qui dit oui à ça? Est-ce que tu veux nous poser ta question, Marilyn? Oui, je vais poser ma question. C'est qui l'artiste ou l'oeuvre qui vous a le plus marqué? On a-tu la même réponse? C'est une belle question.

 

Bien, marqué, non, peut-être pas. Vas-y, commence. Ça peut être un film.

 

(1:40:13 - 1:40:19)

Ça peut être un artiste musical. Ça peut être n'importe quoi. Ça peut être un film.

 

(1:40:20 - 1:40:25)

Un de ceux qui vous a le plus marqué. Moi, j'ai deux réponses. Écoute.

 

(1:40:27 - 1:40:46)

C'est une bonne question. C'est marqué, oui. J'aurais tendance à dire, parce que j'adore les films, j'adore vraiment Johnny Depp, c'est un artiste que depuis que je suis très jeune que je suis, je regarde, j'essaie d'être ou peu importe.

 

(1:40:46 - 1:40:55)

Mais mettons, quelque chose de plus... Moi, c'est Big Fish, là. Tu connais-tu le film Big Fish? Non. J'en ai parlé en plus dernièrement, on dirait que je me répète, mais c'est un film de Tim Burton.

 

(1:40:55 - 1:41:13)

Puis l'histoire, c'est un peu, c'est une gang de jeunes qui vont voir une vieille sorcière. Puis dans les yeux de la vieille sorcière, ils voient la façon qu'ils vont mourir puis à quel moment ils vont mourir. Mais ça fait que toute leur vie, ils vivent leur vie au maximum parce qu'ils savent que de toute façon, ce n'est pas de même qu'ils vont mourir.

 

(1:41:13 - 1:41:20)

Ça fait qu'ils font des choix extraordinaires. J'ai envie d'écouter ce film-là. C'est tellement un bon film.

 

(1:41:20 - 1:41:27)

C'est vraiment bon. C'est très fantastique. Ça, c'est un de mes films préférés.

 

(1:41:28 - 1:41:42)

J'ai adoré, j'ai écouté, réécouté, réécouté. Puis souvent, quand on revient, on fait une boucle, mais quand je trouve que je ne fais pas beaucoup de choses, je repense des fois à ce film-là puis de me dire, elles autres, ils faisaient des affaires. Au final, c'est quétaine, mais c'est un cliché pour une raison.

 

(1:41:42 - 1:41:53)

Tu as une vie, il faut bien que tu fasses des affaires de cette vie-là. Ce serait le fun de te dire, j'ai fait trop d'affaires, j'ai pas assez fait d'affaires. Ça me joue souvent dans la tête.

 

(1:41:53 - 1:42:00)

Je le vois souvent, ce film-là. Sinon, j'ai un artiste, Benjamin Amaru, que j'aime vraiment. C'est comme un petit artiste underground un peu.

 

(1:42:01 - 1:42:07)

Toutes ses chansons sont incroyables. Il est dans tous mes plus beaux moments, mes pires moments, mes angoisses, mes peines, mes stress. Il est tout le temps là.

 

(1:42:08 - 1:42:13)

C'est quétaine, mais j'ai des paroles. Tu sais, il se fait tatouer des paroles. C'est quétaine, mais tu comprends.

 

(1:42:14 - 1:42:25)

C'est ça. Les fameux tattoos de quétaine un peu philosophiques. Moi, je pense que ça va être représentatif de ma personne parce que plus j'y pense, plus j'ai plein d'affaires qui poppent, mais j'ai pas une affaire, mais c'est un peu comme toute dans ma vie.

 

(1:42:25 - 1:42:37)

Je peux pas dire que j'ai une couleur préférée, je peux pas dire que j'ai un repas préféré. J'aime tellement d'affaires, pis j'ai tellement eu des périodes, pis je suis tellement changeant d'une journée à l'autre, d'une semaine à l'autre, d'un mois à l'autre, que ça dépend vraiment le moment. Ça dépend vraiment c'est quoi mon intérêt.

 

(1:42:38 - 1:43:03)

C'est vraiment difficile pour moi de mettre le doigt sur une affaire. Ça serait ça ma réponse. Tu veux pas en nommer un? Il y a pas un truc d'enfance ou quelque chose qui t'a marqué? Mais pas celui qui t'a le plus marqué, mais juste un qui t'a marqué ou deux ou six ou... Ben tu sais... Ou en ce moment qui est important pour toi.

 

(1:43:03 - 1:43:41)

Ce qui me touche le plus, qui me marque le plus, pis qui vient plus me chercher mes émotions, c'est tous les films où, mettons comme Blindside, le joueur de football, contre toute attente, parce que je pense que c'est le plus gros challenge que j'ai envers moi-même, que je fais pas, que j'ai pas ce edge-là de genre m'a tout faire pour y arriver, pis genre contre toute attente, je vais le faire, c'est l'affaire qui m'inspire le plus, tous ces genres de films-là. Pis là clairement, avec le sport, j'ai fait du hockey, Miracle on Ice, toutes les affaires contre toute attente... Un e-ball, c'est bon. Oui, exactement ça.

 

(1:43:43 - 1:44:12)

Ça c'est une bonne réponse. Toi, sais-tu? Moi aussi j'ai de la misère à choisir un truc, parce qu'il y en a beaucoup qui m'ont marquée. Dans les films, je pense que mes deux films préférés, c'est Genre, c'est J'ai tué ma mère de Xavier Dolan, je sais que lui, des fois il dit que c'est amateur pis tout, mais moi j'ai capoté sur ce film-là, Anne Dorval me fait capoter, elle est tellement bonne.

 

(1:44:13 - 1:46:29)

Pis dans les dernières années, Marriage Story, est-ce que vous l'avez vu? Non. Avec Scarlett Johansson, pis c'est une actrice qui sort avec un genre de réalisateur, un metteur en scène, c'est son chum, pis ils font plein de projets ensemble, lui a un théâtre, pis il la dirige tout ça, pis c'est leur divorce, c'est leur séparation, pis c'est... Mais les... Personne vous avez pas vu? C'est tellement bon, les discussions, les scènes de chicanes, leur dynamique, c'est incroyable comme film, c'est tellement bien écrit, pis c'est tellement touchant, ils ont un petit gars, les deux, ensemble, pis c'est qu'ils veulent qu'au début, ils sont vraiment proches, pis ils pensent qu'ils vont réussir à se divorcer sans que ce soit comme, finalement, ben qu'on ressort des affaires, bref, mais c'est juste tellement bien écrit, les acteurs sont trop bons, ça c'est vraiment dans mes films préférés qu'ils m'ont... J'aime ça, j'aime les discussions, j'aime ces affaires-là, fait qu'on dirait que je trouve que c'était les bons mots, pis c'était tellement juste, des fois comme un détail peut changer la perception de l'autre, pis ils s'écrivent des lettres de ce qu'ils ont aimé l'un de l'autre, un moment donné, pis ils disent, ils lisent ça, pis t'es comme « Ah ouais, tu peux tout aimer ça de quelqu'un, mais pas pouvoir être avec quand même, parce que ça marche pas. » Fait que, ah non, c'est bon là, c'est bon ce film-là, je l'ai écouté, il voulait pas long, j'étais comme « OK, c'est rap ! » « Faites autre chose, on va y aller avec d'autres choses ! » Mais sinon, en musique, c'est genre ben Daniel Bélanger, j'ai vraiment, vraiment, vraiment, je vais voir des shows tout seul, moi des fois, pis Daniel Bélanger, ça fait partie des artistes que je vais voir souvent, pis je me prends un petit banc en bout de rangée, pis je revois et revois ces shows, j'aime vraiment ça, pis dans les dernières années, Charlotte Cardin m'a vraiment beaucoup marquée, j'étais allée la voir en show à New York, je l'aime vraiment beaucoup, mais j'adore aller voir des spectacles, c'est vraiment comme, je trouve que là, on peut vraiment voir l'artiste, voir, les humoristes dans ma jeunesse m'ont vraiment marquée aussi, mais d'être dans une salle, d'écouter un show, je trouve que même si t'es pas fan, c'est un peu impossible de pas trouver quelque chose, de pas aimer, de pas, il y a vraiment quelque chose de touchant avec quelqu'un qui est sur scène, pis qui va toujours m'impressionner, pis vraiment m'intéresser, là, tu sais, mes meilleurs moments tout le temps, c'est d'aller voir des spectacles.

 

(1:46:29 - 1:46:56)

– Tu rentres dans leur univers. – Ouais, même les shows les plus random, que j'étais comme, je sais pas c'est qui, j'ai travaillé dans une salle de spectacle avant, pis des fois, tu sais, je voyais des shows, pis je serais jamais allée voir Roxane Bruneau nécessairement en show, pis je l'ai vu, pis j'étais comme, tu vois vraiment les qualités d'artiste quand tu les vois en vrai, quand tu vois les spectacles, fait que, c'est un peu la même chose je trouve pour les films, dans le sens qu'il y a des gens qui écoutent les films doublés ou quelque chose, t'es comme... – Ah non, doublés c'est du touch, là. – Ben c'est parce que, c'est pas le film.

 

(1:46:56 - 1:47:04)

– Si t'as pas la performance, c'est pas le film. – C'est pas le jeu d'acteur. – Je le sais, la barrière de langue pis tout, je comprends, mais c'est comme... – T'as pas écouté le film.

 

(1:47:04 - 1:47:08)

– C'est important, là. – C'est le film. – Ben, moi je trouve que c'est ça.

 

(1:47:08 - 1:47:40)

Sinon t'as pas vu le film, dans ma tête, mais c'est ça. Fait qu'il y a un peu la même affaire, je trouve, l'essence. – Ouais.

 

– Ouais. Fait que c'est ça, c'est ma réponse. – On dirait, vu que t'as dit des Québécois, il y a les Cowboys Fringants, au moins, qui me font ça.

 

– Oui. – Qui me ramènent vraiment dans, je sais pas si c'est vraiment ça la question, mais qui me ramène vraiment dans des moments précis de ma vie, à chaque fois que j'écoute une de leurs chansons, on dirait, mettons, Les étoiles filantes. – Ouais.

 

– Ben, c'est peut-être pas la première fois que je l'ai entendue, mais selon mon souvenir, je me rappelle d'un certain moment avec qui j'étais, je l'ai écoutée. Il y a beaucoup de leurs chansons qui me font ça. Il y a des moments marquants quand même.

 

(1:47:40 - 1:47:48)

– Oui, oui, vraiment. – J'ai continué d'y penser, là. – Pis? – Pis c'est malheureux, parce que c'est vraiment ça, mais, t'sais, moi, j'aime beaucoup faire la fête.

 

(1:47:48 - 1:47:53)

J'aimais beaucoup faire la fête. Tantôt, j'ai parlé de Texkomani. Moi, j'ai, t'sais, mettons, des Éric Lapointe.

 

(1:47:53 - 1:48:27)

Moi, les films de genre, de, mettons, Stars Born, de Bradley Cooper, le personnage, genre, qui a mal à la vie, qui est... Moi, ça m'a toujours... J'ai toujours trouvé ça cool, genre, ce monde-là. Max Maganel, genre, j'aimais, genre, le chanteur de Guns N'Roses. J'ai toujours trippé, là, t'sais.

 

Pis Éric, Éric, j'ai écouté beaucoup, beaucoup d'Éric Lapointe. Pis ça vient avec le personnage, là, t'sais. Mais, en même temps, c'est pas juste toi, là, qui a, t'sais, je veux dire, on a glorifié ça.

 

(1:48:27 - 1:49:01)

On a, t'sais, comme, justement, avec le cinéma, avec comment on a, comme, construit des auras autour des vedettes, là, ça glorifie la consommation pis la détresse, là, littéralement, là, t'sais. Il y a quelque chose que j'aime là-dedans, moi, dans le... Le faire mal, le trachiner. J'aime avoir... J'aime avoir mal émotionnellement pis être en, genre, de détresse un peu.

 

J'suis en train. T'sais, là, j'suis... Cet épisode, là... J'suis plus beaucoup là-dedans. J'suis plus beaucoup là-dedans, mais ça reste que ça fait partie beaucoup de mon historique de vie pis j'ai consommé beaucoup de contenu qui était relié à ça.

 

(1:49:02 - 1:49:24)

Moi aussi, j'aime ça, les affaires trash, là, t'sais. Fait que c'est sûr que ça vient chercher quelque chose en nous. Ben, ça revient un peu à... Bonnegie, toi, tu te sens vive, là.

 

Ouais. Les affaires trash, même si c'est négatif, tu te sens vive, là. Ben, écoutez, la pire toune, la plus triste, quand tu te sens triste pour aller vraiment, comme, peser là-dessus... Mais il y a des gens qui sont pas comme ça, que quand ils se sentent pas bien, ils veulent des tounes joyeuses, ils veulent pas écouter des films trop lourds parce que... Moi, j'suis même.

 

(1:49:25 - 1:49:28)

J'feel déjà trop mal. J'peux pas feel plus mal. J'vais mourir.

 

(1:49:29 - 1:49:39)

J'ai besoin de... T'sais, mettons, si je vis... T'sais, mettons, comme quand j'ai eu une séparation, une grosse peine d'amour, c'est impossible que j'écoute un film d'amour, là. J'fais juste penser à ma séparation. Il y a des sujets qu'il faut que j'évite, là.

 

(1:49:40 - 1:49:51)

Ah ouais? Si, mettons, je trouve que ma carrière, c'est peut-être un mauvais choix, j'peux pas écouter un film qui a quelqu'un où sa carrière va bien, là. Ça me struggle ben trop. Ah ouais, moi, c'est comme, j'pense que j'suis pas capable d'écouter une comédie, genre, si j'me sens pas bien.

 

(1:49:52 - 1:50:01)

Parce que j'suis comme, j'me sens... À côté de la traque, pis j'suis comme... J'sais pas, c'est pas drôle. Faut que tu te réconfortes. Le monde qui vit la même affaire que toi.

 

(1:50:01 - 1:50:09)

Ouais, ouais, peut-être un peu du réconfort, de la validation. C'est ça. Voyez ben les films, comme dans la vie, c'est pareil.

 

(1:50:10 - 1:50:13)

Ah oui, merci Marie-Hélène. C'était trop le fun. Vraiment, vraiment.

 

(1:50:14 - 1:50:21)

Pis vous allez venir à Tout le monde saillit ou quoi? J'espère qu'on va venir. On saillit assez ici. On fait ça tout de suite.

 

(1:50:21 - 1:50:32)

Ah non, mais outre ça, c'est mon rêve. J'te le jure, sûrement comme tout le monde, à chaque épisode, j'me dis, hey, ça serait quoi mes complexes? Je veux avoir des vrais complexes, mais j'veux trouver mes vrais meilleurs complexes. Les meilleurs, ouais, c'est ça.

 

(1:50:32 - 1:50:41)

C'est mon rêve d'aller à Tout le monde saillit. On se retrouve à Tout le monde saillit. Oui, Tout le monde saillit, Instagram, tout est là.

 

(1:50:41 - 1:50:54)

Sinon, on fait aussi un podcast à Radio-Canada Audio, ça s'appelle Populaire, justement. Les gens viennent me parler de leur vedette préférée ou de leur artiste préféré, peu importe. Fait que c'est comme un peu, on fait la bio de la personne pis on en jase, c'est vraiment le fun à faire.

 

(1:50:55 - 1:51:01)

Pis sinon, on fait une tournée de Tout le monde saillit aussi. Fait qu'on se promène partout au Québec. Pis voilà, c'est là qu'on peut me retrouver.

 

(1:51:02 - 1:51:06)

On te souhaite le meilleur et l'amour. Merci beaucoup. Et pas les deux dernières semaines.

 

(1:51:07 - 1:51:09)

On va te laver. A bientôt, bye bye.